1 mai 2014
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Si elles choisissent le printemps
Et s’épanouissent en peu de temps
C’est qu’elles préfèrent la fraîcheur,
Le vent léger, la douce torpeur
Des jours timides, des ciels humides
La rosée qui déplie les rides,
Aux lueurs vives de l’été
Aux heures longues empoussiérées
Dans la lumière nue elles dansent
Vertige, éclat et transparence
Retroussent leurs jupons volants
Frêles demoiselles de French cancan
Voyez les chats qu’elles ensorcèlent
Tels Paradis artificiels
Car la caresse de leurs pétales
Enivre et retient en vassal
Comme doigt souple, long et fin
Le plus rebelle des félins