18 septembre 2014
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Pour répondre au défi 130 lancé par Lenaïg pour les Croqueurs de mots : herbe et béton.
Une île, un pavillon, vivre dans un cocon
S’entourer d’air et d’eau, libre comme les oiseaux
Un arbre à l’horizon, bien rare est le gazon
Une vie en autarcie, le bonheur a un prix
Résidence d’été pour vacanciers aisés,
Au soleil retirée, loin des cités polluées,
Flottant entre deux rives sans craindre la dérive
Alanguie et cuivrée, oisive et mordorée
Sur le lac déposée, elle semble naviguer
Loin des rues goudronnées et sans voiture au pied
Des visites fréquentes nuisent à cette indolente
Un bateau amarré s’étiole sur un quai
Elle aime à le secouer, entendre l’eau clapoter
Contre sa coque dure, ce doux bruit la rassure
C’est un peu le garant d’un lien au continent
Grand terrain des passions, de l’herbe et du béton