Elle ramait, suait, avait les bras, le bas du pantalon et les jambes trempés, ne sentait plus ses fesses sur le bois du canot. L’air était doux maintenant, elle frissonnait en embarquant mais elle venait d’ôter son pardessus afin d’offrir ses épaules à la morsure du soleil. Elle était ravie par le spectacle qu’offrait l’eau plissée du lac, aux reflets tantôt bleus, tantôt gris, couverte de brumes de chaleur par endroits et qu’un soleil matinal parait de lucioles tout en projetant un écran d’or et de poussière sur les pins le long des rives. Au loin les cimes des conifères s’ennuageaient. C’était la fin de l’été, elle profitait des derniers jours de vacances et se vidait l’esprit avant d’affronter l’avenir. Parce qu’il serait gris, opaque et non floconneux comme le ciel ce matin-là, parce qu’il rimerait avec fureur et bruit. Et au milieu du lac, la nature silencieuse ménageait un cocon protecteur au sein duquel elle puisait des forces.
Catheau 13/10/2014 14:28
lizagrèce 25/09/2014 12:00
Henri de Margaux 17/09/2014 15:42
mansfield 18/09/2014 21:22
Carole 16/09/2014 23:04
mansfield 18/09/2014 21:19
ABC 16/09/2014 09:46
mansfield 18/09/2014 21:14
flipperine 15/09/2014 23:02
mansfield 18/09/2014 21:01
Pascal 15/09/2014 22:31
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Renée 15/09/2014 15:58
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jill bill 15/09/2014 08:06
mansfield 18/09/2014 20:39