16 février 2015
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08:00
Ne dites pas que vous n’y pensez pas. Le soleil caresse vos les chevilles et le vent vos jambes, l’eau mousse tout près de vos orteils et au loin, dans leur prolongement de petites étoiles flottent sur l’eau. Des voiles accrochent le ciel à l’horizon, on dirait qu’il sourit de toutes ses dents blanches et nacrées.
Vous écoutez le ressac, comme une berceuse, vous léchez vos lèvres salées. Les galets massent vos mollets et même si certains, pointus, vous irritent la peau, vous ne bougez pas. Ce serait désorganiser l’instant, immobile, qui semble ne pas avoir de fin. Ce serait rompre l’harmonie du cliché estival comblant le manque, quand reviennent les envies de chaleur et de douceur sous nos latitudes. Quand février se surprend à paresser, les doigts de pied en éventail.