30 avril 2015
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Les mots couchés sur le papier
Tels des poupons trop bien nourris
Dans les boxes d’une nurserie
S’endorment vite, repus, gavés
Ce sont de brefs moments de trêve
Que je m’accorde les yeux mi-clos
Une torpeur étend son halo
Alanguie je m’évade, je rêve
Puis ça se met à trépigner
Car dans ma tête, ça crie, ça pleure
La faim est là, le manque ; ça meurt
Besoin d’une page ou d’un clavier
J’ai le regard fixe d’un enfant
J’aligne des phrases et des idées
Des mots avides, sensualité,
Qui tètent et sucent goulument
Les fibres rêches de la page
Ou les pixels drus de l’écran
Ainsi j’atteins le firmament
Ravie, épanouie et en nage
enriqueta 09/05/2015 11:26
dimdamdom59 04/05/2015 00:01
Jeanne Fadosi 03/05/2015 12:51
le boudoir de soi 02/05/2015 15:22
écureuil bleu 02/05/2015 11:07
Martine85 02/05/2015 06:52
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jill bill 30/04/2015 08:05