14 mai 2015
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Un été lourd et raieux se profile en mai
Lilas, glycines, hortensias bordent les allées
Tant de parfums entêtants hantent les chemins
Ivres de joie les enfants nous lâchent la main
Dans leurs veines coule une sève, puissant élixir
Commande de désobéir, rugir et bondir
Et ils courent à perdre haleine, du feu dans les yeux
Un vent filou constelle de pollen leurs cheveux
Car la vie prend de la place, et s’enorgueillit
De combler les êtres, l’espace, les bois, les taillis
Et si les enfants s’évadent, dans nos coeurs aussi
Une vigueur toute printanière ordonne, s’épanouit
Il y a cependant dans l’air des chants, des murmures
Ne provenant pas des eaux claires, jardins et clôtures
Le bruissement d’une feuille, un froissement ailé
Le salut d’une âme en marche vers l’éternité
A Pascal, je me joins à Catiechris et à ses amis de la blogosphère pour lui rendre hommage
écureuil bleu 21/05/2015 19:57
Martine 19/05/2015 07:29
Martine85 18/05/2015 07:05
mansfield 17/05/2015 23:03
Carole 14/05/2015 23:20
flipperine 14/05/2015 23:14
fanfan 14/05/2015 22:43
le boudoir de soi 14/05/2015 20:58
Nina Padilha 14/05/2015 16:32
jill bill 14/05/2015 08:09