14 mai 2015
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Un été lourd et raieux se profile en mai
Lilas, glycines, hortensias bordent les allées
Tant de parfums entêtants hantent les chemins
Ivres de joie les enfants nous lâchent la main
Dans leurs veines coule une sève, puissant élixir
Commande de désobéir, rugir et bondir
Et ils courent à perdre haleine, du feu dans les yeux
Un vent filou constelle de pollen leurs cheveux
Car la vie prend de la place, et s’enorgueillit
De combler les êtres, l’espace, les bois, les taillis
Et si les enfants s’évadent, dans nos coeurs aussi
Une vigueur toute printanière ordonne, s’épanouit
Il y a cependant dans l’air des chants, des murmures
Ne provenant pas des eaux claires, jardins et clôtures
Le bruissement d’une feuille, un froissement ailé
Le salut d’une âme en marche vers l’éternité
A Pascal, je me joins à Catiechris et à ses amis de la blogosphère pour lui rendre hommage