25 mai 2015
1
25
/05
/mai
/2015
08:00
Peu importe l’endroit, ce qui compte c’est cette route, droite, nette, sans détour. Le chemin que l’on suit et qui mène vers soi, sans prise de tête. Dans ces cas-là, j’avance rapidement, j’ai mon casque sur les oreilles et j’écoute Yaël Naïm ou Clarika. J’aime ces voix de filles sur de la musique entraînante mais simple. J’aime les textes un peu barjos de Clarika et la voix douce de Yaël. Je ne pense à rien, je ne vois personne et surtout je regarde peu autour de moi. Je me laisse guider par les odeurs d’herbe coupée et par le vent qui souffle dans mon cou. J’ai très vite chaud et j’enlève mon pull ou mon imper, je les glisse dans mon sac à dos. J’oublie les messages du téléphone et je ne me rends pas compte que le ciel goutte. Je peux marcher longtemps, je suis une marcheuse, je marche pour sentir que j’avale le sol sous mes pieds, ça a un côté glouton. Je mesure le temps à ma montre, je ne ressens la fatigue que si je m’arrête alors je m’oblige à surveiller les aiguilles du cadran. Et puis je rentre. Souvent, ça continue de marcher dans ma tête. Alors je me pose devant mon clavier…
Catheau 19/06/2015 08:28
durgalola 28/05/2015 21:23
ABC 27/05/2015 09:51
Martine 27/05/2015 05:51
écureuil bleu 26/05/2015 21:33
lizagrèce 26/05/2015 19:23
flipperine 25/05/2015 23:10
Nina Padilha 25/05/2015 16:09
Renee 25/05/2015 15:27
Martine85 25/05/2015 10:57
le boudoir de soi 25/05/2015 10:53
jill bill 25/05/2015 08:13