23 juillet 2015
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08:00
Et Paris soupire sous juillet
Dans les rues noyées de soleil
Un vent chaud lèche les pavés
Il me caresse les orteils
La saison a des tons vermeils
Qui jonchent déjà les trottoirs
Mais août programme son réveil
Il tient septembre en son pouvoir
Les jours s'étirent calmes et plats
Peu de touristes dans le quartier
La ville bourdonne sans éclat
Loin du Louvre, du Palais Garnier
Ici, la foule a recrée
Le décor de ses origines
Ceux que l'été laisse désoeuvrés
Tout près du canal s'agglutinent
A la surface du miroir
La lune étale des étoiles
Lorsque enfin s'annonce le soir
Glissant tel un bateau à voiles
Dans les coeurs chantent les vacances
Parfums d'épices, de baies sauvages
Fermons les yeux, comme en partance
Vers d'autres cieux, d'autre rivages