6 août 2015
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Dans les hauteurs et dans les pins
Dont les aiguilles cliquètent au vent
Loin des rires, des chants des marins
Saint Raphaël oublie le temps
Ici ni vagues, ni embruns
Le sel ne colle pas aux lèvres
Un été bleu, calme et serein
Dépose ses pigments en orfèvre
Au ciel le duvet du velours
Que la montagne plisse en creusant
Au port l’éclat brut, le glamour
Des voiles aux reflets de diamants
Et sous un soleil implacable
Les toits clairs, pentus et coupants
Ont volé aux roses des sables
Leur précieux agencement