3 août 2015
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08:00
Une certaine idée de l’été. Je ne pars qu’à la fin du mois, alors en attendant, dans mes moments d’oisiveté, je rêve. Un village endormi au soleil d’Italie en plein midi. La chaleur oblige au mutisme et comme les voix ne chantent plus, ce sont les grillons qui cassent le silence à leur place. Les tuiles fument sur les toits et un souffle étouffant se faufile dans les ruelles. On ne sait plus si l’ombre des porches offre un peu de fraîcheur ou si c’est juste un leurre pour s’aider à supporter le jour.
Pas de touristes, monuments ou musées, de files d’attentes. Pas de trésors d’architecture, de sculpture ou de peinture. La lumière, seulement la lumière du ciel plaquée aux murs pour en décoller la poussière et la faire danser devant les réverbères. Et le lac au loin, irréel, assoupi dans une brume estivale. Tout est calme, tout dort, moi aussi.
Parenthèse, relaxation, décontraction…. Puis, ça repart, un thé vert, un carré de chocolat, j’attaque une nouvelle journée.