11 avril 2016
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La politique ne pouvait changer nos vies. Les discours restaient sans d'effet. Un peuple ne s'identifiait plus à ses élus. Camper debout la nuit pour être entendu devenait obligation, contaminant d'autres nations.
On ne montrait que des images de combats, de colère, d'attentats à la télévision. On bafouait notre besoin de renouvellement, d'équilibre, on piétinait notre foi en l'avenir.
Si demain l'évolution de la société conduisait à descendre un escalier étroit et raide creusé dans la roche instable du temps, nous nous précipiterions. Car l'espoir est bon guide. Au bout de la route attendent les palmiers et la lumière. Au bout du chemin, une jeunesse enthousiaste et désireuse de se prendre en main, une nation déterminée font entendre une voix de ténor sans laquelle l'Opéra politique n'est rien.