13 juin 2016
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… On n’y comprend rien au foot, on ne sait pas ce qu’est un ailier, un arrière, un avant-centre, on ne connaît pas l’importance d’un penalty, d’un coup franc ou d’un hors-jeu, on ignore si cette fois le but va être accordé par l’arbitre, s’il y a eu faute et attribution d’un carton aux couleurs de l’Espagne, on se demande ce qu’on attendait de Pogba, on félicite Giroud et Payet qui, dit-on, se sont montrés remarquables, on se fiche pas mal de parier ou d’échafauder des stratégies quant aux nombres de buts ou aux éventualités de rencontres futures, même si on n’aime pas la foule, les cris, la craie sur les visages, les sifflets, la pub à la mi-temps, les mines hilares ou désespérées des entraineurs, les ralentis, les arrêts de jeu…
… On apprécie de se retrouver entre amis et/ou en famille, de clamer son chauvinisme, de critiquer, vibrer, hurler, retenir son souffle, taper dans ses mains, jurer comme un charretier, assis sur le canapé, avec devant soi, un verre de vin ou une chope de bière, des jus de fruits, une pizza, du saucisson, des chips. On fait le vide, on recharge les batteries, on ne pense à rien et surtout pas que cette thérapie de groupe se facture en contrats juteux et démesurés.