6 juin 2016
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Adapatation libre et plus ou moins contrôlée de" La Mamma", si Aznavour chante à vos oreilles durant la lecture, j'aurais un peu gagné mon pari...
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu’ils ont constaté ce fait
Elle est arrivée la cata
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux qui détestent Paris
Et ceux de banlieue, ébahis
Les appareils en bandoulière
Pas de chichi pas de manière
Autour du lit noir de la Seine
On flashe, on crie, on s’interpelle
Quand les brigades se démènent
On a répondu à l’appel
De la cata
Fi du danger, quelle inconscience
A-t-on mesuré l’importance
Elle est arrivée la cata
Petit navire gonflant les voiles
Drapeau déployé, fière toile
A ta rescousse on se hâte
Allons Paris viens, fluctuat !
Paris fluctuat !
Ya tant de passerelles et de statues
De pierres usées, de ponts en métal
Qui t’enjambent et qui te saluent
Et ya le zouave qui se sent mal
A cause de toi, la cata
Et le pays est en émoi
Qui n’a pas vu briller le soleil
Il souffre tant parce que c’est toi
Qui le contrôle, la cata
Les caoutchoucs et le ciré
Sont l’uniforme des cités
Un œil sur la météo
On n’ose faire de pronostic
Par les fenêtres dans le ciel gris
On guette en vain une trouée bleue
Le bourdonnement de la pluie
Nous rend tous bien malheureux
Mais pas toi la cata
Le Louvre et le musée d’Orsay
Ne peuvent trouver le sommeil
Elle est arrivée la cata
Depuis des siècles, des merveilles
Tant de trésors à préserver
Méfiance, chacun te surveille
Et les guichets restent fermés
Paris fluctuat
Ya tant de passerelles et de statues
De pierres usées, de ponts en métal
Qui t’enjambent et qui te saluent
Et ya le zouave qui se sent mal
Or jamais, jamais, jamais,
Tu ne le noieras…