12 septembre 2016
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11:30
Je rentre aujourd’hui. Les vacances sont déjà loin car c’est du temps qui pschitt. On les attend avec frénésie, on compte les jours, on envie ceux qui partent avant soi et on jalouse ceux qui, de retour, ont des étoiles plein les yeux. Mais c’est du vent tout ça. Les vacances, ça se vit pendant, se photographie, se chahute, s’avale comme une gorgée de bière. Pas la première, intense et irremplaçable. Les vacances c’est désaltération et amertume. Survient le moment où l’on aimerait rester là, en stand by, entre chez soi, Saint Malo ou Los Angeles. Si, si, je compare des extrêmes, mais ça fonctionne quel que soit l’endroit. Les jours déconnectés paraissent irréels, particulièrement savoureux, font de la mousse.
Il faut revenir. Retrouver son monde d’écolier, d’étudiant, travailleur acharné, retraité surbooké. Ou demandeur d’emploi motivé, refusant la déprime. Car cette vie quotidienne, routinière, rend la parenthèse intense bien qu’illusoire.