27 février 2017
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08:00
Ce que j’aime dans la cuisine libanaise ce sont les mezze. Les mélanges, une multitude de petits plats dont je ne citerai pas les noms parce qu’étrangement je n’ai pas envie de parler de cuisine. On les apporte ensemble à table, tous mélangés, accompagnés de pain pita libanais. Le profane ne sait pas quels sont les hors d’œuvre et les plats principaux. Le chaud arrive avec le froid, les purées avec la salade, les boulettes avec des chaussons de pâte fourrés également à la viande. Les foies de volailles aillés côtoient des aiguillettes de poulet citronnées. Une branche de menthe flotte dans l’eau de table et le vin de Kefraya à 13, 5 degrés vous entourloupe le jugement. Plus vous mangez plus il arrive de plats, plus vous saucez plus on dépose de purées et de haricots à tartiner. Vous ne savez pas vous contrôler, vous arrêter. Tout est bon, tout s’avale. Le thé à la menthe en fin de repas aide à faire passer, à nettoyer l’estomac. On garde le souvenir d’un excellent moment et la digestion commence en douceur.
Mais le thé, la menthe, ne suffiraient pas aujourd'hui à soulager nos maux de ventre, nos nausées, nos indigestions. Car l’actualité, au seuil des élections nous fait avaler beaucoup trop de couleuvres qui ne passent plus.