12 juin 2017
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08:00
Un jour de canicule quand on a décidé de s’en aller à la fraîche et de gagner le bois. Le soleil est rose, tout juste réveillé. On a prévu les sandwichs, la crème solaire, le short et les lunettes fumées. La thermos aussi. On a envie de fleurs et de parfums, d’ombre et de brise, du chant des grives. Marcher dans les sous-bois, avaler des kilomètres, de petites ailes aux talons. Dix heures déjà, la chaleur monte. Le soleil file sous les nuages, tout devient gris sauf les pétunias qui s'échappent des bacs postés sur les chemins en lisière du bois. On croise des joggers, des familles à vélo, des enfants en trottinette, le troisième âge performant. De petites coulées d’eau chantonnent. Y plonger la main, se rafraîchir la nuque. Ne pas laisser le soleil d’après-midi vous ronger la peau et le souffle vous manquer. Alors rentrer une fois les sandwichs avalés, se caler dans un fauteuil, un bouquin à la main. Et autoriser Phébus à filtrer sous les persiennes.