13 novembre 2017
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Ce n’est pas qu’un tableau, une représentation, un décor, des personnages, un instant précis. Ce n’est pas la beauté, l’esthétisme ou la recherche du sensationnel. Dans la boue, la froidure et le feu des tirs, la pluie, le brouillard, les jours glauques et décolorés, le regard d’officiers à l’arrière, aux visages hâves et sombres, je vois explosions, cris, râles, corps soufflés. Je mange de la poudre, de la terre, et reçois des éclats d’obus et de bois. La guerre a un langage sinistre.
Tout ce que je vois m’incite à fermer les yeux, les déflagrations sont aveuglantes. Il y a persistance rétinienne, les images s’incrustent. La force de ce tableau se trouve là, le passé devient présent. On est dans la guerre qui broie les tripes. Le passé interdit l’oubli, il accompagne et encadre un quotidien enclin à reproduire des erreurs.
almanito 24/11/2017 18:51
marine D 24/11/2017 09:24
fanfan 18/11/2017 13:30
La Baladine 14/11/2017 18:24
Catheau 14/11/2017 15:31
écureuil bleu 14/11/2017 11:01
jill bill 13/11/2017 16:58