15 janvier 2018
1
15
/01
/janvier
/2018
08:00
Janvier à Paris suspend les heures comme les photos d’Eugène Atget. Malgré la foule, le mois se fige dans le vent et le froid. A l'époque la ville s'exposait nue, vide, ou sale. Sur les trottoirs comme dans les vitrines, la vie semblait absente ou paralysée. Le temps n’était pas vraiment arrêté. Il avait la lenteur d’un siècle révolu. Quand pour obtenir on devait agir, se donner de la peine, s’abîmer les mains, forcer sur les bras. Et que passait le temps.
Aujourd’hui bien sûr, il y a des boutons, des touches, des interrupteurs. Nos doigts font presque tout d’un simple effleurement. Les heures coulent, nos journées débordent. Des foules interrompues glissent sur l’asphalte. La fureur, le bruit dominent. Mais les couleurs de la saison, le gris, le sépia, l’orangé parfois, couvrent la ville. Si on accepte d’interrompre sa course un instant seulement, si on laisse le silence s’installer, c’est ce Paris d’autrefois qui surgit, plus peuplé, plus dense, mais tout aussi magique.
luciole 83 25/01/2018 23:11
La Baladine 15/01/2018 19:45
Catheau 15/01/2018 18:04
Renée 15/01/2018 14:10
fanfan 15/01/2018 13:42
Martine 85 15/01/2018 13:15
écureuil bleu 15/01/2018 12:43
Cendrine 15/01/2018 11:16
almanito 15/01/2018 11:07
JC 15/01/2018 10:40
Albireo 15/01/2018 10:15
lizagrece 15/01/2018 08:25
Catie 15/01/2018 08:14
jill bill 15/01/2018 08:09