Lorsqu’on se rend au salon des saveurs, mieux vaut arriver l’estomac vide. Quelle que soit l’heure, on vous arrête, on vous tend un morceau de brioche, de pain tartiné, une chips de pomme, une cacahuète au wasabi, un verre de rhum, de Pomerol, du saumon, du jambon, du foie gras, une flûte de champagne, des sfogliatelles, des bokits, ces spécialités aux noms bizarres, du nougat, de l’aligot, des épices…
On tente de vous vendre des poêles à frire, des tabliers de lin, des ustensiles en bois ou en plastique, des récipients de cuisine à la vapeur, de quoi racler le fromage.
On vous étourdit, vous enchante, vous gâte, vous gave, vous enfonce Noël et ses débordements dans le gosier. On vous met au parfum, dans l’ambiance, on vous prépare. Attention c’est bientôt, pensez-y !
Notre beau pays, par sa diversité, sait nous appâter et la période autorise les excès !