Des journées chaudes, un peu de vent, un soleil capricieux mais les corps sont à la fête et aux nuits multicolores. Des flonflons, des drapeaux, du bleu, du blanc, du rouge. Les pompiers ouvrent les bals, les restaurants débordent sur les trottoirs, les enfants ne dorment pas, les parents baillent debout, ça sent la frite et la merguez. La République aime ses gosses qui le lui rendent bien. Il y a la mollesse, le laisser vivre, le ralenti.
Et puis ce dimanche 14, le ciel est gris sur Paris et le vent froid. C’est qu’on éternuerait, on enfilerait une petite laine. Alors on évalue juillet, compte ses jours à rebours, se pose des questions sur août. Et même si on reste là, si partir ne signifie rien, il y a ce mouvement dans l’air, cette bizarrerie de l’esprit qui fait que le temps des vacances semble parfois s’étirer ou se contracter comme le soufflet d’un accordéon. Et joue avec nos nerfs.
Renée 27/07/2019 14:16
marine D 22/07/2019 15:43
luciole 83 18/07/2019 22:30
fanfan 16/07/2019 07:57
écureuil bleu 15/07/2019 22:04
llzagrece 15/07/2019 14:47
Catheau 15/07/2019 08:50