21 octobre 2019
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On les appelle souvent voile de la mariée. Elles n’en finissent pas de s’écouler, et de fasciner par la chute éclaboussant, bouillonnant. Par le bruit, assourdissant, par le volume, impressionnant, le débit, incontrôlable.
On les recherche partout, quel que soit l’endroit. On aime se poster à côté ou dessous, nager à proximité, longer les rives qui y conduisent. Au-dessous l’eau change de couleur, tantôt bleue, tantôt noire ou verte. Elle s’écoule, serpente, choque les pierres, les jambes des ponts mais elle vient de là, de cette dentelle, cette mousse éclatée, ce voile qui s’étire, pudique masquant le sourire timide de la nature mariée au regard de l’homme.