20 janvier 2020
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Janvier est le mois de la galette et je me suis aperçue que même si c'est toujours un moment convivial, pour certains c'est très sérieux. On la partage en famille restreinte, parents, enfants, ou élargie aux grands parents, cousins, oncles ou tantes. On se régale au bureau ou avec des amis. On en mange au moins une avant la chandeleur.
On la coupe, on distribue, on sabre le champagne, on ouvre une bouteille de cidre. La fève, la couronne, c'est anecdotique. Parfois même, on ne la sort pas du sac en papier, cette fameuse couronne on l'oublie. Pour d'autres, c'est sacré. La couronne doit être attribuée, il faut choisir son roi, sa reine, collectionner les fèves. On pose la galette sur la table, on la coupe, à trois, on y va. Chacun sa part, en même temps. Ou alors le plus jeune se cache sous la table et désigne qui aura telle ou telle part. Une fois que c'est fait, quand chacun déguste, on s'épie. Et le gagnant brandit l'objet, choisit son partenaire, on applaudit.
Pour les enfants, c'est joyeux, c'est ludique.
Mais quand il s'agit d'adultes, que ça rouspète, que ça boude, que ça calcule pour attribuer le trophée au "vainqueur", je suis toujours surprise. Parce que j'ai déjà eu l'occasion de le vivre. Et souvent les mauvais perdants le sont aux jeux de société aussi. Les râleurs, les rouscailleurs, sont plus fréquents qu'on ne croit.