10 février 2020
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08:00
.... Par s'habituer. Après avoir râlé pendant plus d'un mois parce que les grèves, le temps perdu, les heures interminables, les voyageurs infernaux, les bousculades, les arrêts prolongés entre les stations, les wagons ultra chargés, les marches sous la pluie, les trajets à rallonge, les retours à 22 ou 23 heures, l'obligation d'annuler des week-ends, des voyages, des spectacles, des sorties entre amis, eh bien, je m'étais organisée.
Alors aujourd'hui, tout fonctionne, tout va bien, j'ai repris mes automatismes de parisienne pressée qui n'a pas le temps. Et quelque part, le désordre, les spéculations sur comment sera demain, vont-ils s'entre-tuer dans les wagons, RER ou RATP quelles lignes fonctionneront? me manquent.
Prochaines grèves, prochains ras-le-bol. Entre temps, en ville, on aura oublié. En fait, de ma fenêtre, c'est le calme des campagnes, des bourgs, des petits patelins qui me fait envie. Immuable, il se fout de l'agitation des cités.