28 septembre 2020
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08:00
Un bord de mer avec respect des consignes sanitaires. Une journée chaude du mois d'août. Un ciel azuréen qui se noie dans l'eau. Le sable est divinement blanc, le soleil caressant, les heures s'étirent. On oublie pas mal de choses, on refuse de penser, au danger, au travail, à la ville, aux impôts.
Parce que de là tout semble lointain, ridicule, minuscule. On se pose, essouflé d'y être parvenu, d'avoir gravi toute cette masse. On apprécie l'immensité, le hors norme, on apprécie la nature et les tours qu'elle nous joue. Là-haut, on est invincible, on est colossal. Bien sûr ce n'est pas vrai, l'eau n'est pas tout bord mais tout en bas. Le sable masse les pieds, à perte de vue, c'est un bonheur fugace.
À revivre, en fouillant sa mémoire, pour se doper, quand se profilent les dimanches tristes. Le Pyla et sa dune, la saveur des vacances. L'échappatoire pré-reconfinement?