16 novembre 2020
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C'est un joli symbole. On se promène en touriste au mlieu de bananiers qui entourent, dévorent, isolent. On est tout petit, on est ensemble, on est fort. Et puis, les vacances, l'insouciance. Le refus de croire à la menace, à l'étouffement. Sous la tôle chauffée à blanc, les esprits s'agitent, les décisions fusent, la cacophonie s'installe. C'est une sorte de folie collective, conduisant peu à peu au désespoir.
Et puis les alizées, la pluie qui arrive, brutale. Une douceur tiède, des vapeurs de terre mouillée. On s'ébroue, on quitte le car, on fonce vers la mer. On scrute l'horizon, écoute le ressac. C'est la liberté, l'infini, l'espoir. C'est nous, après.