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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 20:47
Charles Chaplin, LE REVE, 1857

Charles Chaplin, LE REVE, 1857

Elle aurait pu être l'héroïne d'un de ces récits de l'américain Henry James, qui débutèrent cinq ans après l'achèvement de cette œuvre du français Charles Chaplin. Je l'imagine cependant. Il suffit de la contempler, assoupie, le sourire au bord des lèvres, de se demander à quoi elle pense. Attraper le fil de ses idées, respirer à son rythme, regarder se soulever la dentelle de son corsage, se plisser le taffetas du jupon sous les doigts. Son cou fin, délicat, ses traits réguliers fascinent. On est pris, d'autant qu'on ne distingue pas l'acuité du regard, le mordant de la dentition. Cette jeune femme est un ange.
Il  semble logique de la décrire d'une écriture raffinée, d'expliquer en quoi elle obsède ceux qui la fréquentent. Démonter le processus, citer les étapes, rencontre, séduction, mystère, dévotion, découragement, folie. Toutes ces heures, ces jours à ne vivre que par, pour elle. Jusqu'à se perdre.
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commentaires

M
Quel beau tableau et j'aime beaucoup ton interprétation. BIsous
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C
Je viens de revoir Portrait de femme, le film de Jane Campion, adapté du roman de Henry James. Une héroïne qui "finit par se perdre" elle aussi. Merci pour ce joli tableau.
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R
elle est complètement ailleurs inaccessible superbe tableau. Bises amicales
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J
Dans cette pause, elle est dans un autre monde, ravissant portrait...
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  • : Le blog de mansfield
  • : instants de grâce, parcours chahutés, affirmation de soi. J'aime saisir ces moments dans la vie qui font vibrer et se sentir vivant.
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