J’ai appris le décès de José Carlos en furetant sur les blogs de la communauté ARCHITECTES D’INTERCHOEURS et je voulais partager mon sentiment avec vous. Son blog est toujours là et nous incite à découvrir ses passions, ses goûts musicaux, littéraires, picturaux. Et bien sûr son amour du Portugal. Je m’y suis attardée un peu plus que je ne le faisais d’habitude. Je cherchais quelque chose de particulier, un blog c’est tellement vivant, présent, c’est l’idée du moment qu’on exprime. On guette les réactions, les visites, ou leur absence. Chacun sait qu’il y a quelqu’un derrière, et tout plein d’accros avec leur souris. C’est un échange, un peu comme un salon au parc des expositions à Versailles. On baguenaude de stands en stands, on s’arrête, on discute, on découvre. On trouve même le temps de prendre un café ou un sandwich. Une pause et on repart. En fin de parcours, épuisés mais heureux on ramène des dépliants ou on passe commande.
Tout ça pour emporter chez soi un peu de fièvre et l’ambiance particulière de ces « kermesses » à l’esprit bon enfant. Mais les expositions ont un début et une fin, nous le savons et somme préparés à çà. On se précipite ou on laisse passer, on ira l’an prochain de toutes façons. Alors que faire quand l’exposition est permanente et que l’un des exposants s’en va en abandonnant son stand. Eh bien, mon premier réflexe est celui du pilleur, je pique des idées, j’ouvre des yeux, mes oreilles. Puis je m’aperçois qu’au lieu de lire le blog, j’essaie de débusquer le bloggeur, sa personnalité, pas vraiment son âge puisque ses choix permettent de le deviner dès le départ.
Voilà j’ai trouvé ce que je cherchais, le départ d’un bloggeur lève le voile sur son anonymat. Il n’est plus seulement sur l’écran, et si comme, José Carlos, il a déposé une photo, on ne voit plus qu’elle, dominant les textes. C’est comme s’il était assis à nos côtés, qu’on feuilletait un album de famille ensemble, et c’est très sympathique.