Suzâme nous invite à réfléchir sur le thème de la fête
Photo prise à la Maison de la Violette à Toulouse
Avoir le cœur en fête sans trop savoir pourquoi
On ne le nomme pas, c’est quelque chose en soi
Un sourire, un baiser, un mot transi plaqué
Aux lèvres d’un amour, vaincu et désarmé
Soudaine apparition d’un soleil nu et rond
Délesté de nuages, un ciel bleu dans le fond
Un matin froid et sec, l’hiver à la campagne
Au détour d’un sentier, la bonne humeur me gagne
Bien au chaud sous la couette, au pied le chat blotti
Dehors c’est la tempête, je rêve de Tahiti
J’en oublie la tourmente, des rêves plein la tête
J’entends le vent siffler, là dessous les palmiers
C’est la rue de l’école, ils s’en vont pépiant
Comme les hirondelles ils refont le printemps
Et glissent les écharpes, et volent les bonnets
C’est l’heure où l’on s’évade, où l’on fuit les dictées
Là-bas dans la vitrine, oui je la reconnais
Elle est douce et bien neuve, comment a-t-elle fait
Pour soigner sa fourrure et garder un œil vif ?
Peluche de l’enfance, émotion, coup de canif !
Toutes ces petites joies, ces bonheurs ordinaires
Emaillent nos vies parfois de rires élémentaires
Nettoyons nos mémoires comme de belles assiettes
Chacune de nos heures contient son lot de fêtes