Le casse-tête cette semaine chez Sherry est : A l’envers.
Alors là, ça m’a fait bondir. Parce qu’un sujet aussi personnel, aussi intime, fallait oser. Me demander quel effet ça fait d’être associée à une culotte, et me le demander comme ça, de but en blanc, c’était risqué. J’ai donc cherché en moi, au plus profond, en quoi consistait ma douleur. Pourquoi ce bouleversement tellurique dès qu’on aborde la question du retournement. Ca ne vient pas d’une enfance dramatique ou d’horreurs vécues à l’adolescence et enfouies dans d’obscures régions de mon cerveau. Ca ne m’évoque pas non plus un conflit au travail ou en famille. Cela vient-il de vous mes aminautes ? Est-ce que j’ai un problème avec vos commentaires tous plus amicaux et encourageants les uns que les autres ? Quand même pas !
Seulement voilà, à l’envers chez moi, ça déclenche une petite sonnette. Comme une décharge, j’ai un sursaut. Parce que mon nom d’épouse c’est DECO… et non DAGO… BERT. Eh oui, riez, je vois bien que vous avez compris. Quand je l’épelle, on me demande si c’est en un ou deux mots. Comme si j’avais une tête à particule ! Quand on l’écrit, parce que j’ai dit : comme ça se prononce, ça donne DEGOBERT ou DAGOBERT le plus souvent.
Nous y sommes, le bon roi pointe son nez. Et avec lui, les plaisanteries douteuses du genre : tu as fait attention en t’habillant ce matin ? Qu’as-tu fait du bon Saint Eloi ? Mais ce nom là je l’ai emprunté, je ne suis pas née avec, j’ai donc appris à réagir. Et le plus souvent quand on me questionne je réponds : je ne porte pas de culotte !