20 mars 2014
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08:00
Au crépuscule quand survient le silence
La nuit s'étend, impénétrable et dense
De l'encre noire, un lourd miroir de laque
Satine l'eau, et la lune s’y plaque
Réfléchissant les hôtes de la berge
Doubles troublants, que les marais hébergent
Les herbes folles qui se pressent au bord
Filent sur l'onde, étranges météores
Et dans le ciel les nuages s’élancent
Noirs et fumants, enchevêtrés, immenses
Tandis qu’au loin, vaincu, l'astre mourant
Emplit le ciel de ses larmes de sang