Il arrive parfois qu’on prenne la voiture et qu’on dise on va se balader, on s’arrêtera quand on en aura envie. Ce sont les vacances, il fait beau, on a juste besoin de lumière, de couleurs et d’oxygène. Cette fois, on a choisi les Pyrénées, direction le Cirque de Gavarnie. Le trajet, sur la route, est semé de ruisseaux clignotants, de rivières clapotant, de campings gravitant le long des berges.
Enfouie sous les grands arbres à flancs de montagne et tutoyant les pins, j’aperçois une maison de bergers, son toit pointu et l’unique fenêtre dans le mur qui luit comme l’œil d’un cyclope. On dirait une vieille dame au spectacle de sa rue, cachée derrière un rideau de verdure ployant au vent, comme repoussé par une main tremblante. Tout là-haut, les Pyrénées abritent des tapis de neige, allongés, bien à plat, qui prennent le soleil.
A Luz-Saint-Sauveur, petite halte et repas sur une terrasse au-dessus d’un ruisseau caracolant sur les galets, moussu et baveux comme la langue d’un chien qui a bu.
Ensuite direction le Cirque. Mais en amateurs, en touristes farfelus,c’est-à-dire, partis sur un coup de tête, un matin comme ça sans prévoir. La promenade dure trois heures trente, nous n’avons pas de chaussettes. Résultat, nos pieds en sang dans les baskets, et des douleurs aux mollets. Nous n’avons pas de sac à dos ni de casquette, et manquons défaillir sous le cagnard.
Mais le parcours est enchanteur, les sentiers se maquillent comme des reines de carnaval, une touche de blanc-marguerite pour le fond de teint, de rouge fourni par le sureau à grappes, de jaune grâce au pavot de Californie et de bleu nuance buddléia.
Nous croisons des randonneurs polis et souriants, nos glissades sont plus cocasses que dangereuses et nous avalons des goulées d’oxygène naturel.
Arrivés au point de vue, nous avons le sentiment de vivre un instant qui compte. C’est la parade du cirque ! Sur la piste sableuse tournent les pins les plus hardis, les plus jeunes peut-être. D’autres, volumineux leur font une haie d’honneur. Tandis que les plus âgés, dressés à flanc de montagne jouent les spectateurs. Au sommet du chapiteau, on a dessiné une ville fantôme écrasée de lumière. Et notre regard se perd au loin, comme celui d’enfants ébahis.
catiechris 17/07/2012 20:58
mansfield 18/07/2012 17:39
writings2 16/07/2012 21:51
mansfield 18/07/2012 17:31
rosinda59 16/07/2012 21:21
mansfield 18/07/2012 17:29
lizagrèce 16/07/2012 21:19
Nina Padilha 16/07/2012 14:52
mansfield 16/07/2012 18:12
catiechris 16/07/2012 14:34
mansfield 16/07/2012 18:14
kranzler 16/07/2012 14:02
mansfield 16/07/2012 18:52
leblogdhenri.over-blog.com 16/07/2012 11:35
mansfield 16/07/2012 18:44
enriqueta64 16/07/2012 11:31
mansfield 16/07/2012 18:42
Cendrine 16/07/2012 11:30
mansfield 16/07/2012 18:40
Joëlle Colomar 16/07/2012 11:23
mansfield 16/07/2012 18:38
écureuil bleu 15/07/2012 21:13
mansfield 16/07/2012 18:35
mamie Claude 15/07/2012 20:00
mansfield 16/07/2012 18:34
lizagrèce 15/07/2012 18:16
mansfield 16/07/2012 18:33
Coucou c'est l'ami Gégouska 15/07/2012 17:45
mansfield 16/07/2012 18:27
Mireille 15/07/2012 16:24
mansfield 16/07/2012 18:26
Fethi 15/07/2012 14:59
mansfield 16/07/2012 19:01
swanie 15/07/2012 12:10
mansfield 16/07/2012 19:01
juillet58edwige 15/07/2012 11:33
mansfield 16/07/2012 18:59
Thaddée 15/07/2012 11:18
mansfield 16/07/2012 18:57