8 août 2012
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10:00
Dans le cadre des textoésies de Suzâme : « La Solitude »
Ca n’existe pas, susurre Nicoletta
Sa voix cajole, enveloppe, vous prend dans les bras
Puis elle forcit, affirme, décolle, ne doute pas
Provoque des frissons, de l’émotion, convaincra
Elle clame, tranche, harangue, prend à témoin
Puis réalise, s’est emballée, baisse d’un ton
Change de tempo, moque les poètes, les baladins
Enfle, toise, perchée haut c’est la voix de la passion
Résonne, raisonne, fortifie, console,
Se fait sensuelle et use d’onomatopées,
C’est du jazz, c’est du blues, toutes les notes s’envolent
Chavirent, la solitude existe, accompagnée.