Je me suis offert le livre d’Inès. Avant les fêtes, pour décider de mes tenues de réveillon, bousculer un peu mes habitudes. Et puis elle a mon âge Inès, elle est parisienne comme moi. Elle semble un peu fofolle, un peu décalée. Comme moi. Elle aime les étoffes et les demoiselles qui les portent. Adore les tailleurs pantalons, les pulls tout simples, les bijoux minimalistes, les cheveux courts et sans chouchous dedans. Moi aussi. Elle a des filles pour jouer à la poupée avec. J’en ai une aussi.
Elle parle de ce qui ce fait, de ce qu’il vaut mieux éviter selon son âge. Et je découvre que ses goûts sont les miens. Je ne parle pas d’un acquiescement béat de ma part, d’un je t’aime Ô Inès, tu es mon idole, mon icône, ma prétresse. J’affirme qu’il y a une totale adéquation entre mes goûts et les siens. Ce qu’elle déclare, je le pensais avant. Avant de la lire. Parce que ça tombe sous le sens, qu’on se demande qui porte des mini -jupes à 50 ans, des sacs bananes en ville, des parures complètes collier / boucles d’oreilles, des tenues léopard ultra courtes. Et pourtant dans la rue, on constate. Ca existe. Elle fait bien d’insister Inès
Il y a plus casual, plus djeune, plus décontracté, plus simple qu’Inès. Il y a moins sophistiqué, étudié, parisien. Mais Inès c’est un style, une marque, une griffe. Un uniforme ? Je n’irai pas jusque là. On la reconnaît, on adopte, on adapte.
Et c’est le hic. C’est l’os. Si l’on n’a pas le budget, les adresses d’Inès dans les 6ème et 8ème arrondissements de Paris, on zappe. Son maquillage et ses combines petite bouffe au cours des journées shopping, ses plans décos, on tourne autour. On renifle, ça émoustille, ça chatouille. Ca donne des idées, stimule la libido... Pardon je m’égare. Ca booste l’imagination, donne le déclic pour composer selon ses moyens. Le livre d’Inès, il sert à ça.