Un air de printemps, en textoésie chez Suzâme
Des matins froids, des ciels pluvieux
Des nuages gris, soleil vicieux
Une longue écharpe et un manteau
Encombrent mon cou et mon dos
Le soir venu quelques frissons
Me font déserter le balcon
A la terrasse des cafés
Les téméraires prennent le frais
Et c’est à peine si l’on pense
A prononcer le mot vacances
Pourtant les arbres ont recouvert
Toutes les branches nues de l’hiver
Des hirondelles s’aventurent
Dans ce labyrinthe de verdure
Du sol mouillé monte un parfum
De fleurs des près et des jardins
Et les couleurs par petites touches
Maquillent la saison farouche
Qui se démène tant qu’elle peut
Refuse de jouer le jeu
De se laisser percer à jour,
Dévoilant ses plus beaux atours