Inspiration libre, avant les vacances qui arrivent, en fin de semaine pour moi...
Août est encore installé et brûle l’été
Mais déjà les arbres comme les saisons s’affolent
Ajustent leurs parures, dansent une farandole
Car septembre à la porte, refuse de trépigner
Dans les rues de Caylus, écrasée de chaleur
Il promenait sa truffe et des yeux de clown triste
Comme si le Moyen âge, et toute sa splendeur
Avait dans son regard laissé des cicatrices.
Quel accueil sur le toit, quel est ce trouble-fête ?
Un dragon de métal à la pierre enchainé
Il se tapit dans l’ombre et crache sur les têtes
Des visiteurs qui passent et foulent le gravier
Qui rompent le silence, et par leurs galipettes
Brisent l’éclat vernis de ce beau ciel d’été
S’asseoir là, sur la pierre, juste face au reflet
Se fondre dans la lumière et se laisser couler
Le long de la rivière, des pétales argentés
Couvrent les plaies amères des âmes tourmentées.