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9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 08:00
MENAGE A TROIS
Tout ça pour dire que dans mon lit, il y en a deux qui se tapent l’incruste. N’est-il pas raisonnable, lorsqu’on est un chat domestique qui se respecte de posséder un lit moelleux dans lequel se lover le temps d’une sieste réparatrice ? Comment expliquer à certains que leurs bisous baveux et leurs doigts de pied remuants troublent ma sérénité ?
Je ne souhaite me brouiller avec personne, je peux être diplomate. Il est toujours possible de câliner la main qui me nourrit, d’y mettre des formes, de rentrer les griffes. Et je crois jouer le jeu, on attend de moi quelques bêtises et beaucoup d’affection. On me chiffonne et on me tord, on me gratte les coussinets comme s’il s’agissait des doigts potelés d’un nouveau-né. Soit ! Je ne m’insurge pas, j’ai les pattes dans le velours, mes crocs s’obligent à mordiller et ne s’enfoncent jamais. Je peux être sauvage et ne le montre pas.
Alors par pitié, évitez les selfies quand je profite de moments extatiques sur l’édredon, soyez discrets, étouffez vos rires, écartez-vous, éteignez les lumières et faites silence. On ne réveille pas une star qui dort.

 

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 08:00
Napoléon en Mars pacificateur, Milan,Cour du Palazzo di Brera; détail

Napoléon en Mars pacificateur, Milan,Cour du Palazzo di Brera; détail

Des propositions de Dômi, pour ce 153ème défi chez les croqueurs de mots, j’ai choisi celle-ci :
 De qui êtes vous né(e) : soleil
 Lieu de naissance : asphalte
 Dans quelles circonstances êtes-vous né(e) : vitesse
 Votre particularité en naissant : rouge
 Qualité transmise : combatif
 Paroles prononcées lors de la naissance : on a eu chaud
Je tutoie le SOLEIL, dans la paume de Napoléon
Je partage sa gloire, je le rejoins au Panthéon
Mon socle n’est pas l’ASPHALTE mais le marbre d’Italie
Les ailes de la Victoire sont le symbole qui nous lie
Passant toi qui m’animes, et poses le ROUGE à mes joues
Vois, je suis COMBATIVE et la VITESSE est mon atout
Je m’appelle Nikê, souvent j’accompagne Athéna
Mars en son poing me voulait, or le génie Canova
Nous assembla tous trois, flattant l’Empereur  et son ego
Scénario improbable,  mélo inepte, ON A EU CHAUD.
Défi 153: MELO INEPTE
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26 octobre 2015 1 26 /10 /octobre /2015 08:00
IL ME SEMBLE...
Il me semble que si nous avions ce tableau chaque jour, si la mer s’invitait à notre réveil,  un ciel limpide  s’offrait à nos regards, des tuiles rougeoyaient au soleil, des voiliers incitaient au grand large, si des palmiers dansaient tout le long du rivage, une eau claire miroitait en écailles tremblantes, si le regard couvrait la côte et l’horizon, si la pluie ne durait que le temps d’une chanson, nos fenêtres n’auraient pas vraiment de barreaux, et nos vies éclairées de rayons tropicaux s’étioleraient doucement, pieds dans l’eau. A moins que l'ennui compagnon des rivages lointains, ne nous fasse regretter notre rythme trépidant....
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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 08:00
Radisson Blue Hotel, Berlin: Mariage dans l'aquarium

Radisson Blue Hotel, Berlin: Mariage dans l'aquarium

Puisque l’insolite cogne à la porte des Croqueurs de mots par l’intermédiaire de Martine (Quai des rimes), voici ma participation.
S’il est un vœu pieu en amour
S’aimer aujourd’hui et toujours
Si construire une vie de bonheur
Eviter la routine et les heurts
Consiste à tricoter la vie
Une belle écharpe, un doux tapis
Epauler l’autre et le surprendre
Faiblir mais ne jamais se rendre
Si chaque jour est une victoire
Sur le temps qui sait décevoir
Si les semaines sont fiançailles
Tout autant que champs de bataille
Où les corps répondent aux cœurs
Baisers gourmands, fièvre et moiteur
Alors pourquoi ne pas sceller
Nos peurs, nos rires, nos destinées
Dans le décor d’un écran bleu
En soi la fougue des gens heureux
Rêvant d’espace et d’idéal
Comme des poissons dans un bocal
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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 08:00
SI C'ETAIT VRAI...

 

...On le trouverait à chaque coin… de rue. Et on ne saurait pas quoi en faire. On le dilapiderait, le gaspillerait, il n’aurait aucune valeur. Quoique je me demande s’il court afin de fuir et s’il faut essayer de le rattraper.

L’amour c’est toi et moi, à la même vitesse sur le même parcours. C’est calquer mon pas sur ton pas, m’endormir au creux de toi, dans ton désordre. C’est ma folie contre la tienne et notre trottoir à partager.

L’amour c’est nos misères qui tiennent chaud et le monde à découvrir. C’est la poussière sous nos souliers et les ennuis qu’on laisse en chemin sur les pavés. C’est la moquette et le papier peint usés dont on se débarrasse afin de peindre les murs du salon et de poser du parquet. C’est transformer la morosité en enchantement.

L’amour se vit, se voit, s’écrit. Et lorsqu’il tente de courir, il y a toujours quelqu’un pour le freiner dans sa course et l’obliger à se plaquer tout contre un mur.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 08:00
DEFI 151: EN VOUS
Défi 151 chez Quai des rimes pour les Croqueurs de mots,  toujours dans le cadre des péchés capitaux.
Décor, un bord de mer sous les alizées. Il est midi, le soleil cogne mais un petit vent caraïbe arrive depuis le large et fait danser les barques. L’eau est bleue, verte, transparente,  presque blanche au soleil. Pas une vague, depuis la jetée on aperçoit le fond. Au loin, une petite plage de sable blond, des palmiers nous saluent.
Un punch en entrée, au rhum vieux, je préfère. Accompagné d’accras de morue. Puis un peu d’attente, mais ça vaut le coup. Des voisins de table aussi patients que nous, aussi heureux d’être là. Elle arrive enfin, charnue, grillée au feu de bois sur des feuilles de canne à sucre, ce qui lui donne un goût… divin ! Accompagnement, riz, salade, igname, banane pays et patate douce. En dessert, flan ou blanc-manger coco.
Et toujours le ciel bleu, la mer d’huile, et nos bras nus sous un soleil éclaboussant.
Ai-je réussi à susciter l’ENVIE… en vous ?

 

DEFI 151: EN VOUS
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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 08:00
Pompeï moulages de victimes , éruption du Vésuve

Pompeï moulages de victimes , éruption du Vésuve

Défi 151 chez Quai des rimes  pour les Croqueurs de mots : illustrer l’un des péchés capitaux.
Le cœur s’emballe et puis s’arrête
Car dans la baie, un monstre guette
Un ciel serein, une mer étale
Et puis soudain des cris, des râles
Squelettes figés, rompus, à terre
Pris dans le plâtre et la poussière
Renoncement, effroi, tendresse
Des cendres, mortelle est la caresse
Il suffirait pourtant d’y croire
Et d’effacer de sa mémoire
Récits, lectures et épopées
Tirant Pompéi du passé 
Quand allongés et les yeux clos
Lourds de sommeil, membres au repos
Ces corps offerts, éparpillés
Prennent la pose à tout jamais
Un instant flou, apesanteur
Sur des peaux moites de chaleur
Pleuvent des nuages de suie
Drus comme le soleil de midi
Puis le silence étend son voile
Le jour est nuit, une lueur pâle
Surprend des silhouettes en détresse
Ou flagrant délit de PARESSE

 

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:00
L'ARLESIENNE
L’un de mes grands-pères est originaire des Anses d’Arlet en Martinique. Il y fait bon passer le temps, se promener tôt le matin sur la plage. L’air est doux et les vagues clapotent sur la jetée. L’eau est claire, les poissons se déplacent en bancs argentés et ne cherchent pas à fuir les pêcheurs. Ils se laissent mollement capturer, chaque ligne ramène un trophée. Après la messe, vers huit heures, ces dames sortent de l’église, face à la mer. Elles portent de jolies robes et un chapeau de paille. Elles interpellent le touriste, l’une d’elles m’invite à déguster la langouste dans son restaurant situé plus loin à Petite Anse.
Les rues sont calmes et déjà engluées de chaleur. Les boutiques sombres laissent entrevoir des marchandises entreposées pêle-mêle et qui attendent d’improbables acheteurs.
Mon nom de famille est très présent ici. Porté par les rues, ou inscrit sur les plaques de cuivre de ceux dont la profession l’exige. Au cimetière, il s’incruste autant sur les tombes éventrées du début du siècle dernier que sur les carreaux de faïence nouvellement posés. Tout le monde est cousin ici, vous avez forcément de la famille et vous ne le savez pas, m’a-t-on-dit. Vous êtes arlésienne. C’est la deuxième fois depuis dix ans, que je reviens aux Anses d’Arlet, que j’y côtoie des ombres, que tout le monde parle de moi sans me voir, finalement. Ou sans me connaître. Je m’y sens importante, bien loin de Daudet et de sa Provence, j’alimente les conversations. Je suis l' "Arlésienne"aussi.
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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 08:00
Pavillon Français

Pavillon Français

Pavillon Russe

Pavillon Russe

L'arbre de vie

L'arbre de vie

Pour ce 150ème défi au thème libre chez Jill Bill : impressions… décousues…
La foule, l’attente, les bousculades
Piétinements dans la chaleur
Milan et ses pantalonnades
L’exposition nous mène ailleurs
Qu’ils soient d’Allemagne ou du Japon
Des pavillons sont pris d’assaut
Une heure de queue, bah à quoi bon
Se retrouver pris en étau !
Comment tout faire, comment tout voir
Dans les allées, on s’interpelle
Toutes les langues dans ces couloirs
Entonnent un hymne universel
La Suisse affiche l’art en bouteilles
L’Espagne projette des tortillas
Quand certains baillent aux corneilles
Un panier coiffe les Emirats
L’Expo est aussi artifice
Repos sur de faux matelas
La Hollande use de malice
En plastique sont ses Goudas
De longues lianes se déhanchent
Au Vietnam, en Azerbaijan
Soudains comme des avalanches
Se succèdent parades et chants
La Pologne se veut romantique,
La Slovénie vante Lubljana
Si accueillante et authentique
Ce soir spectacle : Allavita !
La Russie est un livre ouvert
Immense grenier des USA
Et bientôt un flash, un éclair
C’est soi-même que l’on aperçoit
En France les huitres pendent au plafond
L’Italie s’exprime haut et fort
Une courgette fait des bonds
Monaco, ses méduses, son port…
Le soir exalte ses lumières
L’expo est une île enchantée
Dont l’arbre de vie éphémère
Célèbre peuples et libertés
Parade

Parade

C'est soi-même que l'on aperçoit!

C'est soi-même que l'on aperçoit!

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 08:00
DEFI 150: QUAND ON AIME D'AMOUR
    150ème défi chez  jill-bill pour les Croqueurs de mots : d’après photo et en suivant la structure du texte de la magnifique chanson ( Quand on n'a que l'amour)  d'un Grand Monsieur, ton compatriote, Jill: Jacques Brel
   Quand on aime d’amour
Parvenu à cet âge
Où fanent les visages
Et les pas se font lourds  
Quand on aime d’amour
Quand se croisent les doigts
En un signe de foi
Pour affronter les jours
Quand on aime d’amour
Fi des mots, de l’ivresse
La vie devient kermesse
Pas besoin de discours
Quand on aime d’amour
Si les gestes s'enrayent
Les regards s’émerveillent
Dans les rues, les faubourgs
Quand on aime d’amour
Au-delà des saisons
Du vide à l’horizon
D’un sentier un peu court
Quand on aime d’amour
On avance serein
Et l’on prend le chemin
De  la fin du séjour
Quand on aime d’amour
Traverser des rivières
Ou combler des ornières
S’accomplit sans détour
Quand on aime d’amour
Entendre ce cœur qui bat
Au plus profond de soi
Est piège de velours
Quand on aime d’amour
Avec au creux des reins
La douleur des matins
Lancinante chaque jour
Quand on aime d’amour
Car plus aucun poison
Nulle comparaison
Toujours un brin d’humour
Ne plus demander rien
Que la grâce d’aimer
Nous oserons demain
Braver l’éternité

 

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