20 novembre 2014
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Au petit jour quand les nuages s’étirent
Quand dans le lac un soleil blanc se mire
Quand en surface l’or et l’argent se posent
Annecy rêvasse, féerie, magicien d’Oz
Les monts coiffés d’un voile cotonneux
Ont des contours arrondis, duveteux
Offrent un asile accueillant protecteur
Au pied duquel, se lover en douceur
Dans cet étau la ville semble dormir
Enfouie sous un paletot de cachemire
Les yeux mi-clos sur un ciel bleu d’hiver
Où l’air est froid, où le regard se perd
Et peu à peu la brume se dissipe
De rayons francs la montagne se nippe
Le lac frissonne sous les doigts de zéphyr
Entre les deux la cité baille, respire