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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 19:06
DEFI 129: PAS ENCORE

 

L’écriture est une passion et pendant mon absence sur le web, j’ai avancé dans mon travail de perfectionnement en travaillant au sein d’un atelier d’écriture, j’ai pris des vacances aussi. Me voici de retour parmi vous.

 

Pour répondre au défi 129 d’Enriqueta pour  les Croqueurs de mots : commenter une photo vieille de plus de vingt ans.

Sur la photo j’ai quatorze ou seize ans, mon frère tient l’appareil, mon père  sourit et moi c’est  l’avenir que j’interroge. Celui qui se profile au loin comme le fuselage des avions de ligne atterrissant à l’aéroport de Toulouse- Blagnac. J’ai confiance, je fixe un trait devant moi, oblique, ascendant, je  saurai piloter ma vie, tout me paraît simple. Je rêve d’un Prince et de l’existence qu’il me fera, d’un métier, de tous les métiers puisque je n’ai pas encore décidé de mon orientation. L’été s’achève et avec lui les vacances, les journées chaudes, longues, oisives. J’écoute le vent et me grise du souffle des réacteurs, on pouvait monter sur la terrasse de l’aéroport à l’époque et accompagner les oiseaux de fer gris dans leur victoire contre l’apesanteur.

 Je suis en partance, sans destination précise, sans que cela ait réellement de l’importance et me pénalise.  Je suis molle, alanguie comme une courtisane, une princesse de harem  se laissant choisir parmi d’autres élues du Sultan.  Le destin me happera bientôt et m’entraînera dans ses volutes. Mon trajet ressemblera bien plus aux évolutions périlleuses de la Patrouille de France qu’aux décollages sans surprise d’un  vol régulier. C’est un moment de grâce : je ne  le sais pas encore !

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 08:00
DEFI 126: JACHERE

 

Défi 126 chez Jeanne Fadosi pour les Croqueurs de mots cette semaine : d’après  photo

Puisque le champ est en jachère, profitons-en pour nous reposer aussi. Postons-nous dans l’herbe au milieu des mottes de terre et des pissenlits, écrasons quelques fleurs de colza velléitaires, profitons d’un beau ciel aux nuages pommelés, installons-nous tout près d’un bois  aux bruissements peu inquiétants, écoutons les trilles des oiseaux, laissons le soleil chauffer nos carcasses métalliques et le silence les envelopper,  acceptons que le vent polisse nos accoudoirs , observons les lièvres qui  détalent, les corbeaux arracheurs de semis égarés, ayons des conversations muettes, avec une table pour témoin et accueillons avec bonheur les premières gouttes d’eau claquant sur nos dossiers cuits par une journée en plein air, loin des hommes et de la masse de leurs fondements.

 

BLOG EN  LONGUE PAUSE ...... 

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 13:39
Edward Hopper: Morning sun, 1952

Edward Hopper: Morning sun, 1952


Chez les Croqueursdemots, pilotés par Jeanne fadosi, cette semaine, jeudi libre en poésie
Il vient tout juste de partir
Claquant la porte aux souvenirs
Il vient tout juste de lui dire
Je ne crois plus en l’avenir
 
Elle n’a pas eu le courage
De déverser sur lui sa rage
Le vent chasse bien les nuages
Elle saura tourner la page
 
Encore lascive au creux du lit
Après la nuit et ses folies
Avant que monte le dépit
Le corps par la douleur meurtri
 
Elle cède au chant de troubadour
D'un soleil pâle au petit jour
Qui fait timidement sa cour
Enveloppant, tiède velours
 

 
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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 10:00
DIMANCHE CULTUREL
J’ai pris l’Orient Express avec Agatha et Graham et autant vous dire que la traversée de Londres à Bagdad fut exquise. Cette nouveauté consistant à traverser pays et frontières sans obligation de halte pour  déjeuner, dîner  ou  dormir, ce luxe, ce bonheur nous a été accordé. Il faut dire que nous, acteurs, poètes, hommes politiques, chefs d’état, écrivains, ou héros de romans avons des privilèges. Dans ces wagons au décor en bois  d’acajou et  réalisations de Lalique, il est divin de boire le champagne en compartiment intime, ou de jouer aux cartes, taper à la machine, lire le figaro, fumer une cigarette, déguster un verre de cognac, boire un café. Et ce train sème la magie partout où il passe : Istanbul, Louxor, Assouan ont  planté des hôtels de luxe sur son passage, Venise a construit une digue traversant la lagune jusqu’à la gare. La vitesse, le confort, quelle griserie ! Rendre l’Orient accessible, y confronter ses fantasmes à une réalité moins flatteuse, fait progresser le monde,  nos deux mondes  sont complémentaires !
Il faut croire que c’est à cette période que maman, enceinte alors et grande admiratrice d’Agatha, m’a communiqué le goût des voyages et des situations rocambolesques, de rencontrer d’illustres personnages comme Einstein, Franco ou Popov, de me promener à dos d’éléphant et de planquer des cadavres n’importe où. Cela explique en tout cas pourquoi à l’aube de mes cent ans je refuse de fêter mon anniversaire dans cette foutue maison de retraite, et préfère me faire la malle. Fuir à Bali, quel extase !
Ou comment faire le lien improbable entre deux activités qui ont comblé mon dimanche : musarder à l’IMA à Paris à bord de l’Orient Express, puis quitter le train en marche, me rendre au cinéma et voir « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ! » : jubilatoire !

 

DIMANCHE CULTUREL
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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 08:00
DEFI 125: DE TOI A MOI, RUSE PASSANT
Défi 125 proposé par Eglantine Lilas, pour les Croqueursdemots, et relevé ce jeudi en poésie : Conversation avec La Joconde.
N’est-ce pas lui qui a choisi
De t’accrocher, là, un défi
Par ce sourire énigmatique
Curieux atout charismatique ?
Il a voulu peindre l’instant
Grâce éphémère d’un moment
Comme on reçoit en son jardin
Des roses, le capiteux parfum
Et cela t’a rendue célèbre
D’autres ne connaissent que ténèbres
Belles et lumineuses, ma foi
Pour certaines, maîtresses de rois.
Inutile de me comparer
A maintes muses encadrées
Je sais tout devoir au mystère
De cette toile et mes yeux clairs
Te voient soudain marquer le pas
Quêter un geste, un mot de moi
Qu’enfin je desserre les lèvres
Que ma voix traduise la fièvre
Qui, depuis des siècles nous attache
Au-delà de ton air bravache
Passant buté, rusé, narquois
Et  ensorcelé malgré soi

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 08:00
DEFI 124:VERS LE PONT
Défi 124 chez les croqueurs de mots : jeudi libre en poésie pour Dômi
Flâner à deux, suivons la route, seule ambition
Dans la tiédeur d’un soir d’avril, une illusion
Sans nous hâter, main dans la main, gagner le pont
Nous embrasser dessous la voûte, juste un frisson
Le nez au vent, les yeux mi-clos, toi, tu chantonnes
Des nuages gras et blancs nous suivent, enflent et moutonnent
Au loin, la ville semble une guêpe qui bourdonne
Freinons le pas, goûtons ce que l’amour nous donne
De nos chaussures, le bruit dans la campagne sèche
Narguant l’azur, un soleil rond et ses flammèches
Odeur puissante du colza, de l'herbe fraîche
Papillons bleus, comme rubans, pris dans nos mèches
Des branches nues au doux et fier balancement
Griffent le ciel, vers l’infini, le firmament
Et de leurs bras font une couronne aux amants
Que le printemps livre à de merveilleux tourments

 

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 10:00
AU GALOP, ENSEMBLE
Puisque l’été s’annonce, et la musique se fête, la chaleur montre son nez, les jours allongent et les jupes raccourcissent, les pieds se dénudent, les têtes portent chapeau et les yeux chaussent lunettes, le rosé se boit frais,  tomates  et mozarella copinent, les brochettes  enfument les jardins,  les cerises parent les oreilles et les fraises les gâteaux , les foins agacent le nez et le blé daigne jaunir doucement, l’après-midi devient moiteur et le soir touffeur, les oiseaux s’étourdissent et les chats dorent au soleil, l’amour se fait plus qu’il ne se déclare, les promesses sont des mots et les mots des moyens, le ciel est azur, les jardins rivalisent de couleurs, l’océan tiédit les rivages, et l’air a le parfum sucré des fleurs, puisque toi et moi galopons ensemble depuis si longtemps et que l’euphorie  des mois légers du calendrier nous gagne chaque année, savourons  ce bonheur dans nos vies.
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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 08:00
DEFI 124: NAVIRE EN CREMAILLERE
Défi 124 chez Domi pour les Croqueurs de mots: crémaillère en poésie.
Il nous convie pour une croisière
Et par temps calme blanchit les flots
La pendaison de crémaillère
Se déroulera au fil de l’eau
Il nous embarque  dans l’azur
Et les nuages effilochés
Il retiendra  nos aventures
Dedans ses voiles entremêlées
Il ne risque pas la tempête
Nous avons à le baptiser
Et à claironner à tue-tête
Les vers qui font  sa renommée
Il longe des contrées exotiques
Et ose braver l’inconnu
Sur des rivages oniriques
Aborderont nos âmes nues
De la brillance et de l’éclat 
Tous nos défis et nos bons mots,
De la fulgurance, de la joie
Se répandront comme un écho

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 08:00
DEFI 124: CREMAILLERE
Pour ce 124ème défi Domi reprend la barre des Croqueurs de Mots et pend la Crémaillère.
J’ai prévu pour la crémaillère de pousser les meubles contre les panneaux de bois, libérer l’espace au centre, que chacun porte ce qui lui chante. Fethiok m’a prêté un plateau en cuivre placé sur des tréteaux qui lui vient des Aurès. Henri dépose une caisse de Bordeaux à même le sol et me demande si ça suffira. Je lui réponds que nous passerons commande sur son blog si nous venons à manquer. Liza débarque du Pirée avec une drôle de fille en jean rencontrée à Egine. Sa Feta est incomparable, quant à ses brochettes n’en parlons pas ! Tiens Jill a amené des fruits et des légumes succulents même s’ils ont de drôles de gueules. Maous m’a fait livrer des bretzels depuis l’Autriche et Mireille, la québécoise, dont je n’ai pas de nouvelle depuis un moment a pensé au sirop d’érable. Carole m’a envoyé des photos insolites de Nantes, sa ville, et Catheau va nous faire part de ses goûts culturels. Edwige amène le café et les croissants, Flipperine annonce un cœur gros comme ça. Gégouska sort Hugo des placards. Nina me livre une bouffée d’air pur emplie du cri des mouettes depuis Agde, quant à Catiechris, c’est de son boudoir rouennais qu’elle nous rejoint en visioconférence. Enriqueta vient faire un petit tour avant les vacances scolaires et Nounedeb oublie ses humeurs en notre compagnie. Pour une fois Martine voyage en vrai et Alice se détourne un peu des fleurs de colza pour nous rejoindre. Fanfan a une nouvelle coupe grâce à Isidor: nous pourrons l’admirer. Vincent a roulé toute la nuit depuis Toulouse, Suzâme et Cathy déclament de merveilleux poèmes. Writings a promis de me raconter de magnifiques jardins, Jeanne rédigera un petit texte en l’honneur de ce jour mémorable, Tricôtine, verse une larme. Je n’oublie pas les dames en bleu, celle du Soir et celle que les Ecureuils fascine, ni ABC dont les trois lettres cachent une âme d’artiste , ni Pascal notre commentateur mystérieux….. Ni toi Femme libre et fière de l’être.
Bien sûr que j’en oublie, bien sûr qu’ils ou elles m’en voudront un peu, beaucoup… maisj’en doute car je convie tous ceux que la curiosité mèneront vers ton navire, Domi !

 

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 10:57
EN PAUSE
JE PASSERAI VOUS VISITER JE M'ACCORDE UNE PAUSE CONTEMPLATIVE SUR LE PONT
A BIENTOT
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