Le 8 novembre 1942, les armées US et anglaise débarquèrent en Afrique du Nord, à Casablanca et Oran notamment, afin de préparer le débarquement de 44 en Normandie. C'était l'opération ",Torch".
Je me dis qu’il serait bien agréable parfois de me reposer sur un banc, la tête au soleil protégée par un chapeau de paille. Je laisserais le vent malmener ma tunique rutilante et soulever le crin de ma chevelure. J’étirerais mes pieds nus dans mes tongs. J’attendrais que la journée s’écoule molle et prévisible, uniquement lestée de lumière et d’obscurité passant sur moi comme l’ombre d’un parasol. Je ne penserais à rien, pas même que l’insolation me guette. Les champs fraîchement tondus indiqueraient qu’août touche à sa fin. L’air serait moins lourd et plus frais que ces derniers jours. Un lézard poursuivrait sa course folle sur le muret derrière moi en se faufilant sous mes épaules. Le chatouillis d’un papillon butinant mon corsage me troublerait délicieusement. Serais-je donc animée, vivante ?
Et je retomberais en léthargie jusqu’à l’automne, jusqu’à ce que mon costume flétrisse et tombe, laissant ma carcasse de fer rouiller sous le gel et la pluie.
Poésie pour le défi 122 chez les Croqueurs de mots : sujet libre
A un mois du grand jour nous hissons les couleurs
C’est à nous que revient ce fantastique honneur
Les reflets de nos parures étincelantes
Ont séduit une foule enthousiaste, rugissante
La ferveur d’un pays, son hymne et son drapeau
Le Brésil affiché en nuances sur le dos
Nous attendons que juin se prépare et décolle
Pour déployer nos ailes et prendre notre envol
Il y aura c’est promis bataille et concurrence
Des oiseaux décidés à mettre de l’ambiance
Mais ceux-là ne saurons que courir ou marcher
A l’aide d’un ballon virevoltant à leurs pieds
Nous sèmerons hourras, bravos, feux artifices
Mettrons les cœurs en joie peu avant le solstice
Donnerons coups de bec, imposés en un lieu
Où goals et échecs sont la règle du jeu
Poésie pour le défi 122 chez les Croqueurs de mots : sujet libre
A un mois du grand jour nous hissons les couleurs
C’est à nous que revient ce fantastique honneur
Les reflets de nos lames pures, étincelantes
Ont séduit une foule enthousiaste, rugissante
La ferveur d’un pays, son hymne et son drapeau
Le Brésil affiché en nuances sur le dos
Nous attendons que juin se prépare et décolle
Pour déployer nos ailes et prendre notre envol
Il y aura c’est promis bataille et concurrence
Des oiseaux décidés à mettre de l’ambiance
Mais ceux-là ne saurons que courir ou marcher
A l’aide d’un ballon virevoltant à leurs pieds
Nous sèmerons hourras, bravos, feux artifices
Mettrons les cœurs en joie peu avant le solstice
Donnerons coups de bec, imposés en un lieu
Où goals et échecs sont la règle du jeu
Poésie pour le défi 122 chez les Croqueurs de mots : sujet libre
A un mois du grand jour nous hissons les couleurs
C’est à nous que revient ce fantastique honneur
Les reflets de nos lames pures, étincelantes
Ont séduit une foule enthousiaste, rugissante
La ferveur d’un pays, son hymne et son drapeau
Le Brésil affiché en nuances sur le dos
Nous attendons que juin se prépare et décolle
Pour déployer nos ailes et prendre notre envol
Il y aura c’est promis bataille et concurrence
Des oiseaux décidés à mettre de l’ambiance
Mais ceux-là ne saurons que courir ou marcher
A l’aide d’un ballon virevoltant à leurs pieds
Nous sèmerons hourras, bravos, feux artifices
Mettrons les cœurs en joie peu avant le solstice
Donnerons coups de bec, imposés en un lieu
Où goals et échecs sont la règle du jeu
Si elles choisissent le printemps
Et s’épanouissent en peu de temps
C’est qu’elles préfèrent la fraîcheur,
Le vent léger, la douce torpeur
Des jours timides, des ciels humides
La rosée qui déplie les rides,
Aux lueurs vives de l’été
Aux heures longues empoussiérées
Dans la lumière nue elles dansent
Vertige, éclat et transparence
Retroussent leurs jupons volants
Frêles demoiselles de French cancan
Voyez les chats qu’elles ensorcèlent
Tels Paradis artificiels
Car la caresse de leurs pétales
Enivre et retient en vassal
Comme doigt souple, long et fin
Le plus rebelle des félins
CHUT!
Edward Hopper: Automate
Soleil d’après-midi déversé dans le cou
Assise à la terrasse elle s’ennuie de vous
La main sur une tasse et l’autre bien à plat
Elle tressaille au contact glacé du formica
Tout contre la soucoupe, un livre qu’elle ne lit pas
Les poussières de la ville ont terni son éclat
Et son visage las trahit de l’amertume
Son regard est noyé quelque part dans la brume
A la table voisine un homme lui sourit
Elle soupire et se cabre tandis que ses yeux fuient
Les cloches de l’église agressent sa mémoire
Le bonheur se dérobe, peut-elle encore y croire ?
Chevalier sans armure, elle a jeté l’épée
Et les bras écartés, ôté son bouclier
C’est votre botte en touche qu’elle attend résignée
Vous êtes en retard, l’avez-vous oubliée ?