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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 21:37


Voici ma participation au casse tête de Lajemy cette semaine : les quatre saisons.



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D’abord ce sont des clichés : les bourgeons, les moissons, les vendanges et la neige. Et Vivaldi pour les mélomanes, les mois en R pour ceux qui apprécient les fruits de mer, les saints pour les chrétiens : Jean, Barnabé, et les dictons qui vont avec. Il y a la Saint Glin glin pour les athées, en quelle saison déjà ?  Il y a les marchands… des quatre saisons.  A la saison des soldes, on se précipite, on fait comme tout le monde. Quand c’est pas la saison, on se résigne et on attend. Et on soupire. A mi-saison, on s’impatiente, on ne sait plus comment s’habiller. Et des fois même, ya plus de saison, on va où ma brave dame !



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Si on a de la culture, des saisons, on en fait le tour. Comme un vieux « Singe en hiver », on raconte des « Légendes d’automne » ou on ressasse le « Songe d’une nuit d’été » en attendant qu’une « hirondelle
fasse le printemps".








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Si on a de la constance, on sait que l’amour en comporte plusieurs. La rencontre est la plus exaltante, la plus trompeuse aussi. Suivie de l’idéalisation, elle se frotte au quotidien banal, puis à la tendresse. C’est une saison bien douce, pour les plus chanceux.  

On avance dans la vie à quatre, deux puis trois pieds, droit puis courbe au gré des saisons. Celles-ci sont longues et ne reviennent plus, dommage. Comme les autres cependant, elles rythment le temps.

 

Pour conclure, je pense à ceux pour qui saisons, ne veut rien dire. Enfin, au nombre de quatre. Les tropicaux, les îliens, qui se foutent pas mal des collections automne-hiver et printemps-été des couturiers. Ceux qui ont chaud tout le temps. Car pour ces petits veinards, il n’y a qu’une saison sèche et une saison des pluies. Et j’en connais qui rêvent d’un manteau bien chaud et lourd qu’ils ne porteront jamais !

 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 19:18

 
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Hier j’ai assisté à lecture d’une nouvelle de Zola relatant la crue de la Garonne en 1856 : l’Inondation.

Un texte bouleversant, désespéré, cruellement humain. C’était à la mairie du XVIIème à Paris, le comédien JC Dreyfus en faisait la lecture.  Il avait la prestance et la truculence, le coffre nécessaires à des mots qui sonnent comme un témoignage. Ses petites manies autour de lui,  son thé, ses gâteaux, la lampe sur son visage, ses bras, ses mains qui volent et tourbillonnent. Il postillonne, il éructe, sa voix graillonne, rauque, tombante parfois, aphonie, grattement de gorge. Sa petite chanson en fin de lecture apporte une gouaille et une note désabusée à un texte dont le malheur infini accable l’auditeur qui aimerait que cela cesse. Pas la lecture, pas la truculence, pas la vie dans la voix mais tout ça, la couleur d’un ciel moqueur et blanc, comme pur, la lente montée d’une eau sans pitié, l’allongement de la liste des cadavres, et la survie d’un vieillard  qui sait l’injustice de survivre aux siens.

 

Un texte à découvrir ou redécouvrir, d’une actualité poignante en ces jours dramatiques que vit la Vendée.   

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 16:25

Pour répondre au casse de la semaine chez Lajemy: La renaissance.

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Me mettre en scène comme une fleur bercée par un vent tiède et délicat.

Faire fi du temps qui passe et rabote l’âme, et creuse les rides.

M’ébrouer tel un chien mouillé, éclabousser les autres autour. Gentiment, sans brusquer.

Me regarder dans la glace, me trouver  belle, et digne. D’être là, d’exister, de rire.

Réapprendre à m’aimer, m’écouter, me cajoler.

Avoir confiance, en moi, en l’avenir. Redéfinir mes priorités, à mon âge.

Savoir évoluer, regarder devant, derrière. Sur le côté.

M’installer au milieu des autres, affirmer : ma place est ici, je ne veux pas encombrer. Je ne veux pas non plus qu’on m’écrase.


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M’autoriser, des caprices, des bouderies, des sautes d’humeur.

Ouvrir mes bras, recueillir, applaudir, complimenter.

Pratiquer l’indulgence, le pardon.

Me sentir pousser des ailes, emplir mes poumons, m’élever.

Offrir, partager. Avec humilité, sincérité, bonheur.

Naître à la vie, à nouveau.

Laisser Narcisse à son profil, dans l’eau. Qu’il s’y noie jusqu’au vertige. Comme l’hiver s’enfuit.

Savourer le printemps sur  ma peau neuve. 494px-Michelangelo_Caravaggio_065.jpg

 

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 19:29

Pour répondre avec un peu de retard au casse tête de Lajemy cette semaine: le contenu de mon sac. 

Si je l’entrouvre ne serait-ce qu’un tout petit peu, j’en dévoile déjà trop. Vous saurez tout de moi, que je suis coquette, organisée, un rien maniaque. Que je fais attention à ma ligne, que je suis enrhumée en ce moment. Que j’ai des enfants, oui mais vous ne saurez pas leur âge car je trimballe toujours les mêmes photos depuis dix ans, et le porte-clefs personnalisé que l’on m’a offert au CM2. Le leur, de CM2.

Si je l’ouvre grand, que je déballe tout mon attirail, vous découvrirez des trucs qui font pchitt, ou cling, ou craquent sous la dent. Pulvérisateur anti-allergies, coupe ongles ou chewing gums à la menthe. Vous connaîtrez mon emploi du temps de la semaine, ma liste de courses de lundi,  trouverez le carton du vétérinaire. Tiens, ça me fait penser qu’il faut que je prenne rendez-vous pour  Mimie. Ben oui, son vaccin.

Vous devinerez où j’ai passé ma soirée de samedi. Soupèserez  mon porte monnaie  alourdi de pièces cuivrées. Reniflerez quelques gouttes de mon parfum. Extirperez une boucle d’oreille de la doublure, j’ai perdu l’autre chez le coiffeur. Poufferez à la lecture de "Voici "que je cache dans la même doublure. Sifflerez avec dégoût, les doigts pincés sur un stylo sans capuchon emmailloté dans un kleenex.

Alors j’ai fait impersonnel donc secret. J’ai déballé mon sac à dos. Dedans ya le guide du routard, destination Dublin. Faut pas pousser quand même, j’allais pas risquer Bangkok. Des chaussures de marche, une bouteille d’eau. Pour la Guiness, ya les pubs. Des mouchoirs, des pansements, un parapluie, eh oui, Dublin… Un plan de la ville, mon passeport, des sous comme à Paris, mon dico d’anglais. Et des gants pour cacher mes mains. On ne sait jamais, là bas, ils ont beau avoir une Henry street, les compatriotes d’un certain Thierry peuvent avoir des susceptibilités.

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 13:04

Pour répondre aux "casse tête" des quinze derniers jours, chez Lajemy: Contes et légendes et histoire de coeur.

Si je racontais une histoire alliant personnages de légendes et passion amoureuse, je ferai je crois, d’une pierre deux coups. Il s’agit d’un conte haïtien extrait des « Contes et légendes des Antilles ».  

 

Le soir tombe tôt dans les îles et nous sommes installés, vous et moi, sur la véranda d’une habitation créole. Notre hôte est un antillais aux cheveux tout blancs et crépus. Il est vêtu d’une chemise et d’un pantalon blancs. Il porte un chapeau bakoua sur la tête et se balance sur une chaise à bascule. C’est l’heure  du ti punch coco et des accras. Ecoutez ses paroles, elles lui sont soufflées par des volants, ces humains qui se transforment en oiseaux et voyagent au-dessus de nos têtes.



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Zilia était la fille de Ménélas. Elle faisait rêver tous les  jeunes hommes  du village. Elle ensorcelait les cœurs des humains mais les animaux et la nature étaient aussi sous emprise. Ainsi Thézin un joli poisson argenté tomba fou amoureux d’elle. En bondissant au bord de la rivière, il fit miroiter ses écailles au soleil et réussit à se faire aimer de la belle. 363-903-large.jpg

Zilia lui rendait visite en cachette de son père et se baignait à ses côtés. Mais dès qu’elle s’en allait Thézin troublait l’eau de la rivière, pour s’amuser. Et quand Jean, le frère de Zilia voulait en ramener une jarre pleine, elle était toujours boueuse. Jean se faisait gronder, alors que sa sœur, elle, ramenait toujours de l’eau claire comme du cristal. Alors il voulut accompagner Zilia qui se dérobait chaque fois. Il la suivit en cachette.

 

Il la vit chanter langoureusement au bord de l’eau :

-         Thézin, mon bel ami, me voici… Me voici…

Et à son étonnement, il aperçut un poisson nageant en direction de la pierre où sa sœur était assise, dans un petit bassin dissimulé par une branche.

Il raconta cette aventure à son père, exprimant sa surprise devant l’étrange tendresse qui liait sa sœur à un petit poisson.

Ménélas connaissait les histoires des divinités haïtiennes comme « Maîtresse d’l’eau » et leur redoutable pouvoir de séduction. Il décida de délivrer sa fille malgré elle.

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Un jour,  Thézin prévint Zilia : « Dès que tu verras trois taches de sang sur ta robe blanche, tu sauras que je ne suis plus ».

Le coeur de Zilia battit la chamade. Un grand froid l'envahit.  Le lendemain, tandis qu’elle vendait des légumes au marché,  Jean et Ménélas se rendirent au bord de la rivière, imitant la voix chantante de la jeune fille.  Thézin, d’abord méfiant, ne se montra pas. Ménélas prononça alors les mots  magiques des dieux de Guinée. Une force surnaturelle contraignit l’amoureux à présenter ses flancs au sabre de Ménélas.

 

A la même heure, trois petites taches de sang apparurent sur la robe de Zilia qui se précipita à la rivière. Elle chanta longtemps, en vain.

Assise derrière la maison de son père, elle reprit ses chants désespérés des heures durant.  Peu à peu, elle disparut sous terre. Ménélas qui passait là, ne put que retenir une mèche de ses cheveux.

Par delà la mort, le bel amour triomphait. Zilia et Thézin, le poisson argenté prolongèrent leur idylle jusqu’aux limites du bonheur.

 

Il fait un peu froid ce soir, vous ne trouvez pas ? Si nous reprenions un tit verre de punch ?

 

 

 

 

 

 

 

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 11:36


Le casse tête cette semaine chez Lajemy est: j'aurai aimé être...

J’aurai aimé être écrivain. Quelqu’un d’exceptionnel, dont le succès éclate dès le premier roman. Pas ce galère, ni de doute. Qu’à l’âge de dix huit ans on ait découvert que j’étais géniale, que j’avais déjà tout saisi, tout vécu d’instinct.

 

270px-Am%C3%A9lie Nothomb 14 mars 2009

Que ma sensibilité égale celle de Françoise Sagan ou d’Amélie Nothomb. Un côté snob et léger ou totalement déjanté. Qui vend des milliers d’exemplaires et qu’on adore et qui dédicace pendant des heures, à tour de bras dans les salons. Traduite  dans plusieurs langues et préfacée par PPDA ou Philippe Besson, des types qui vendent plutôt bien eux aussi. Intellos du juste milieu, pas trop rasoirs, entre Modiano et Marc Lévy.

Pour ça il faut du talent, bien sûr, et connaître quelqu’un, qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un… Je n’en démords pas, faut des relations, faut de l’influence. Pour faire éditer de plates histoires d’amour. Et ça me rassure de le croire, j’ai l’air moins bête, moins nulle. On bien il faut vivre des événements passionnants, un peu graveleux, un viol un inceste, une catastrophe. Il faut avoir survécu à la guerre, à la famine, à la misère. Etre marqué, blessé, entamé, à vie.

 

Ou alors, le génie consiste à créer un univers à la JK Rowlings et son apprenti sorcier de Poudlard. Ou  une atmosphère de bonnes femmes. Katherine Pancol, elle sait faire. Pancol c’est cool, ces petites nanas qui aiment et qui doutent et qui se trouvent godiches face à des princes super charmants. Ou bien si on préfère, écrire des polars, bien psychologiques, bien noirs, sanglants, haletants. Il faut se faire peur pour faire peur.    

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Tout ça pour dire que moi, avec ma vie bien réglée, lever le matin à 6 h 30, nourrir les chats, emporter la liste des courses pour après le boulot, boulot, courses, repassage, repas du soir en famille et télé, j’ai une vie exaltante. Et que j’envisage le Goncourt avec un bouquin dont le titre serait : « J’ai entendu du bruit chez le voisin du quatrième ». Je peux toujours espérer, ça ne mange pas de pain. Qui ne tente rien, n’a rien.  

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:30


Le casse-tête cette semaine chez Lajemy est: Le grand bazar

Il faut croire que cocooner c’est pas pour moi. Emmitouflée, les yeux fermés, et de la musique douce à l’oreille, l’oubli de tout, l’oubli de soi, pour mieux se retrouver plus tard…. C’est pas mon truc. Pas en ce moment. Aujourd’hui j’ai envie d’ouvrir les yeux grands, de regarder tout autour de moi, me confronter au grand bazar de l’existence. Et tant pis si ça n’est pas toujours beau.

Faut-il parler d’Haïti et de la détresse populaire, du manque de moyens et d’argent, faut-il évoquer les vaccins contre la grippe H1N1 et le gaspillage, la crise et l’endettement, le chômage, les mères infanticides, ou ma voisine de vingt ans qui menace de se jeter par la fenêtre si on ne lui fournit pas ses médicaments ?

 


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Faut-il s’indigner de la main de Thierry Henry, se féliciter de la naissance de Solal Sarkosy, de la grossesse de Monica Bellucci,  avoir de la peine pour  Kristina Rady,
être inquiet pour Laura Smet?

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Faut-il chercher l’inspiration dans les actus de Yahoo, dans les rubriques sérieuses du Monde ou sur le papier glacé de Gala ?

 

Faut-il construire des tours dans les émirats, envoyer du riz et des pâtes quand ya pas d’eau pour les cuire, porter une Rolex à cinquante ans 



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Faut-il commencer par soi, sa famille, ses enfants, et penser aux autres, après, si on veut, si ya l’temps ?

Faut-il adopter un chat, donner une pièce au type dans le métro, porter ses vieux habits au secours populaire ? Et dans quel ordre tout ça ?

 

Faut-il faire silence malgré tout, entrer en hibernation, mais juste le temps d’une écoute attentive ? L’important n’est-il pas de regarder au-delà du bazar du monde et d’aller où nous porte le cœur. Comme l’a si bien écrit Susanna Tamaro : « Va dove ti porta il cuore ».

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 12:26

Casse tête cette semaine chez Lajemy : café, couleur café.

 

 

Le café est un arôme avant tout, sa couleur me renvoie à l’arôme, je l’ai dans le nez, dans la tête :

-         C’est le réveil du matin, le parfum de l’enfance, un chatouillis. Il indique que les grands sont levés, ils nous attendent.

-         C’est la récré, la coupure à la cafét, au lycée, à la fac, au bureau. Le moment des blagues entre copains ou collègues. Détente, bien-être.



02 or doux


-        
Ce sont les pubs à la télé, l’Or,  Carte Noire, Nescafé, Lavazza, Grand-mère… Et George Clooney. Ce côté sensuel, érotique, familial, convivial qu’on attribue au café.carte-noire-brune.jpg

-         C’est Gainsbourg et sa « Couleur café », Montand et son « Planter café ». Véronique Jannot, innoubliable Joëlle Mazart et sa « Pause café ». C’est caméra café aussi….

-         Ce sont les vacances à l’hôtel et l’odeur… dans le restaurant, le petit plus à la fin d’un bon repas, le compagnon des câlins, le catalyseur des réconciliations.

En conclusion je dirais que le café, comme je l’ai vu illustré sur le blog de Annie, c’est ma madeleine de Proust.

 

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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 11:56

Cette semaine le cassse tête chez Lajemy est: les bulles

En cette veille de nouvel an, les bulles sont de circonstance. Les bulles cliché, dorées dans les flûtes, évidemment.  Celles qui pétillent et font rosir les joues. Qui signent la joie, le bonheur d’entamer l’année entouré des siens et de ses amis. thumb champagne coupe



La bulle, c’est aussi un cocon dans lequel on s’isole,
 quand on veut s’échapper. On y construit son monde,
on le refait. C’est une protection, un garde fou. Ca peut devenir dangereux si ce monde-là prend le pas sur l’autre, le vrai. N'est pas Petit Prince qui veut!
 Volute HP


La bulle c’est la sieste, l’après midi, dans le bruit des vagues ou le chant des cigales.

La bulle c’est le texte qui anime les dessins, qui fait de Lucky Luke et de Gaston Lagaffe des types rigolos et attachants.
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Il y a la bulle papale, un décret très sérieux,  un document scellé, qu’on signe au Vatican et la bulle du savon qui mousse dans le bain, la bulle immobilière, genre de spéculation dans le marché immobilier. Et il y a les bulles de Polnareff. Et de Diam's.. 41Wt0-qdYvL__SL500_AA240_.jpg

 


Il y a aussi la mienne qui m’enveloppe depuis deux jours. Une drôle de grippe, fièvre et courbatures, elle me cloue au fond  du lit. M’oblige à ne rien faire d’autre que buller. J’espère, malgré tout, être en pleine forme demain soir pour apprécier d'autres bulles! 090818-gerer-la-grippe-a_aspx27070art_img58052.jpg

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 14:33



Cette semaine chez Lajemy le thème est: La joie



Le Scaphandre et le papillon


Extrait du film: Le scaphandre et le papillon, d'après le roman de Jean Dominique Bauby


La joie est l’expression du bonheur. Elle se lit sur nos visages et dans nos gestes, nos attitudes. Et dans notre démarche, les crispations de nos doigts, la dilatation de nos pupilles, la position de notre buste, de notre bassin, le port de note tête, pour qui sait décrypter la gestuelle et le comportement. J’ai vu des photos d’enfants et de fêtes familiales, de mariages et d’oiseaux s’égosillant. J’ai vu, j’ai vécu, je vis aussi. La joie c’est doux, c’est simple, c’est partager, montrer au monde, découvrir, afficher  ce que l’on ressent. Quand bien sûr, on est capable de ressentir et de montrer ce que l’on ressent. Quand on a un cœur et qu’on le laisse parler. Quand il n’y a pas que soi au monde.

Que faire quand le cœur est grand et le corps trop étroit, que seul un clignement d’œil ou la pression d’un doigt prouvent qu’on est heureux au milieu des autres ? Que faire sinon, attendre d’eux qu’ils ouvrent leur cœur et laissent tous les bonheurs s’y frayer un chemin.

 

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  • : instants de grâce, parcours chahutés, affirmation de soi. J'aime saisir ces moments dans la vie qui font vibrer et se sentir vivant.
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