13 février 2017
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08:00
Ce soir-là, il y aura un match paraît-il. De foot évidemment. Qui contre qui ? Peu importe. Nous les filles, en grande majorité, on s’en fiche. Je précise, en grande majorité, je couvre mes arrières. Il y a des gars qui s’en moquent aussi. Si, si. Il ne sera transmis en principe que par Netflix ou Being sport. Donc peu de chances que la soirée soit compromise. Mais je connais des petits rusés qui essaieront de composer. Pour qui ce jour-là c’est du commerce, du business, de quoi faire marcher les restaurants, les fleuristes, les bijoutiers, les chocolatiers, que sais-je encore… Ils tenteront de vous emmener fêter ça au troquet du coin, devant un pichet de bière et la télé offrant un spectacle de gambettes galopantes sur gazon verdoyant. Ou alors, il faudra bâcler le dîner parce qu’à 21h, ça commence !
Ne vous laissez pas faire, ne leur permettez pas d’évacuer ces habitudes de midinettes d’une pichenette ! Il ne s’agit pas de céder à une mode, de s’obliger à afficher des sentiments. Tout ce qu’on leur demande, c’est d’arrêter le temps, de se retourner sur hier. Constater ce qui a pu s’user, disparaître. Ce qui perdure malgré les années. Qui est à consolider, redéfinir. Ou bannir. Et repartir d’un bon pied !
Ça peut se faire devant un demi et un paquet de chips ! A condition de se vautrer à deux dans le canapé, tête contre tête. De regarder avec les yeux, de voir avec le cœur. S’il n’y a personne à vos côtés ce soir-là, chouchoutez-vous ! Rien ne remplace l’amour, l’estime de soi. Quoi qu’on dise, on est toujours tout seul. Même le 14 février...