22 juin 2015
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08:00
Un vent léger tourbillonnant, l’après-midi bien entamé, un soleil plutôt timide, un ciel gris, lourd, l’été s’annonce en demi-teinte. On n’y croit pas trop encore, parce que la lumière n’est pas maximale et les jours ne semblent ni longs, ni gais. La foule s’amasse pourtant, elle joue le jeu, alors les oiseaux s’éloignent, leurs chants se font rares. A chaque carrefour, sur les pelouses, au centre des grandes places, des troupes se sont installées en musique. Ce jour est le leur, on passe, on les écoute, on applaudit. La saison n’a pas besoin de soleil et de ciel bleu, de pépiements, ni de jardins fleuris et parfumés ce jour-là, qui précède la Saint Jean et la fin de l’année scolaire. Elle s’enivre de mélodies, de notes, elle est joyeuse, elle danse, elle roucoule. Et nous avec.