Pavillon Français Pavillon Russe L'arbre de vie Pour ce 150ème défi au thème libre chez Jill Bill : impressions… décousues… La foule, l’attente, les bousculades Piétinements dans la chaleur Milan et ses pantalonnades L’exposition nous mène ailleurs Qu’ils...
Ah dormir! Et tout oublier. La lumière du jour décroît, la chaleur aussi. Tout nos actes sont conditionnées par la pandémie, alors sortir de chez soi, simplement, devient fastidieux. On nous demande de dépenser nos sous, de prévoir, garder le moral, et...
C'est un joli symbole. On se promène en touriste au mlieu de bananiers qui entourent, dévorent, isolent. On est tout petit, on est ensemble, on est fort. Et puis, les vacances, l'insouciance. Le refus de croire à la menace, à l'étouffement. Sous la tôle...
Casablanca, vue (trouble) depuis ma fenêtre Rue de Péronne ,1970 148ème et dernier défi avant les vacances chez Enriqueta : raconter sa mer ou son océan. Eh bien moi je préfère l’Océan Atlantique parce que je suis née le nez devant, à Casablanca. De ma...
L'été fera faux bon, considérant que le soleil est une option. On nous promet 35 degrés pour mercredi, de quoi étouffer sous nos masques. Mais nous somme prêts, nous attendons. Nous nous fiions à la nature qui se moque de nos craintes, de nos barrières,...
Balade vers la Vallée au Loup, à Chatenay Malabry. j'espérais déloger Chauteaubriand de son confinement, mais sa belle maison était fermée à cause de... Et puis ce n'est pas là qu'il dort pour l'éternité, il préfère Saint Malo, dont il contemple les contreforts...
C’est un film en noir et blanc qui se colorise lentement. Une lueur perce la brume et le miroir du lac, ça commence comme ça. On ne distingue rien au-delà des berges hérissées de murs végétaux, fantomatiques. Des cormorans déploient leurs ailes, ont l’air...
Van gogh, amandier en fleurs Mon printemps est un peu celui de Van Gogh. Chlorophyllé, blanc et tarabiscoté dans un ciel azur. Aéré, léger il danse au soleil comme libéré, en apesanteur. Il s’étire et déroule les nœuds que l’hiver lui a tricotés. Il se...
Hommage à Delacroix par Fantin Latour ( Le peintre en blanc, Baudelaire face à lui) J’ai voulu rattraper mon retard. Trois expositions en trois semaines. Fantin Latour, Baudelaire et Oscar Wilde m’ont fait revisiter le XIXème siècle. J’ai admiré les...
J’y étais. Non pas à Saint Martin ou à Saint Barthélémy. J’étais semi épargnée, semi planquée ? au Gosier en Guadeloupe. Irma j’en ai entendu parler dès mon arrivée le 21 août. Tout le monde ici évoquait les tempêtes tropicales, l’improbable cyclone....
Défi 147 mené par ABC Jardin-des-mots pour les Croqueurs de mots: Les matelots n'ont pas le choix du capitaine, sont-ils à la fête? Le capitaine rêve. Il songe à sa bien-aimée restée à quai ou peut-être se prend-il pour Hemingway décrivant un vieil homme...
Fort Saint Louis Fort de France, Martinique La politique ne pouvait changer nos vies. Les discours restaient sans d'effet. Un peuple ne s'identifiait plus à ses élus. Camper debout la nuit pour être entendu devenait obligation, contaminant d'autres nations....
Retour de pêche à Sainte-Rose Guadeloupe Dernier jeudi en poésie avant les vacances chez Enriqueta pour les croqueurs de mots : Oiseaux marins ou les îles C’est le retour de pêche, déjà les pélicans Peignent les bateaux bleus de leurs ailes d’argent Imposent...
Eugène Atget ( Au bon marché, 1926-27) Janvier à Paris suspend les heures comme les photos d’Eugène Atget. Malgré la foule, le mois se fige dans le vent et le froid. A l'époque la ville s'exposait nue, vide, ou sale. Sur les trottoirs comme dans les vitrines,...
Courseulles sur Mer, 25 juin Les couleurs du temps sont incompréhensibles en ce moment et on ne peut pas s’y fier. Car sitôt que la pluie s’est installée en gouttelettes fines et tièdes crachées par un nuage nonchalant, voilà que le vent souffle et la...
Qui t’as déposée là Au sol humide et froid Dressée tout contre un arbre Aussi dur que le marbre As-tu couru la lande De Bretagne ou d’Irlande Sifflé sur la colline Vibré, cœur grenadine Es-tu tombée à terre Lancée par Marc Knopfler Le nez dans le ruisseau...
Napoléon en Mars pacificateur, Milan,Cour du Palazzo di Brera; détail Des propositions de Dômi , pour ce 153ème défi chez les croqueurs de mots, j’ai choisi celle-ci : De qui êtes vous né(e) : soleil Lieu de naissance : asphalte Dans quelles circonstances...
Notre Dame des Larmes en Guadeloupe est un endroit enchanteur, que l’on soit croyant ou pas. Il s’agit d’un sanctuaire sur la route de Pointe Noire. La Vierge y serait apparue, il n’y a pas si longtemps que ça, en mai et juin 1977. Je pourrais décrire...
De là-haut, la planète semble apaisée telle une colombe qu’un vol aux quatre coins de la terre aurait comblée. Trop beau pour être vrai, trop irréel, flou, hors de portée. La nature pourtant fait bien les choses et ne laisse rien au hasard. Le paradis...
On m’en avait parlé comme d’un joyau de la Manche, le long de la côte d’Emeraude. Ce n’est pas le Grand Canyon mais a-t-on réellement besoin d’aller si loin pour que la séduction opère ? Manque-t-on à ce point de lieux extraordinaires, de sites époustouflants,...
J’ai pris l’Orient Express avec Agatha et Graham et autant vous dire que la traversée de Londres à Bagdad fut exquise. Cette nouveauté consistant à traverser pays et frontières sans obligation de halte pour déjeuner, dîner ou dormir, ce luxe, ce bonheur...
J’aime que l’automne ait trois couleurs. Qu’il se débatte entre les saisons, qu’il peine à trouver sa place, qu’il se croit jeune et fort encore, qu’il s’épanouisse en rougissant, qu’il disparaisse en s’asséchant. L’automne correspond à un âge idéal,...
Vous les voyez comme je les vois, frétillant dans l’onde claire d’un ruisseau. Le soleil a étendu sur eux une écharpe de mousseline et ils se vautrent dedans, enivrés. J’observe leur manège, hypnotisée par leurs ronds dans l’eau comme s’ils cherchaient...
Défi 151 chez Quai des rimes pour les Croqueurs de mots, toujours dans le cadre des péchés capitaux. Décor, un bord de mer sous les alizées. Il est midi, le soleil cogne mais un petit vent caraïbe arrive depuis le large et fait danser les barques. L’eau...
Ailleurs qu’en ville, ils s’évadent. On les voit avancer, réguliers, précis, on ne peut pas les confondre, ils sont les miettes de Poucet sur le chemin. Tant que le ciel ne leur joue pas de tour, ils s’imposent, se dandinent. Ils s’approprient la neige,...