18 mai 2015
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08:00
Pour honorer Fanfan et sa conception du poème dadaïste, chez les Croqueurs de mots, 145ème défi.
J’aurais peine à saccager le journal
La faute aux ciseaux qui dérapent un peu trop
Pourquoi oser une découpe en diagonale
Quand il suffit, comme au lancer de couteaux
De cligner des yeux, et d’un rictus affreux
Redéposer tous ces mots nus sur des feuilles,
Qui au hasard, sans caractère graveleux,
Forgeront des phrases drôles, pourvu qu’on les cueille
Sachant contenter, séduire ou divertir
Provoquant le rire, la critique ou même l’ire