28 décembre 2015
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Cette Saint Sylvestre a pour moi un caractère particulier. Il y a trente ans, le 31 décembre 1985 j’avais rencontré celui qui allait devenir mon mari. Je mesure le temps parcouru bien sûr mais chaque 31 décembre est une rencontre avec soi-même.
On partage un repas gastronomique, des cotillons et du champagne, démarre un compte à rebours juste avant minuit, échange des embrassades sous le gui. On danse, on chante, effectue une retraite aux flambeaux, est volontaire aux restaurants du cœur, s’endort en serrant son ours en peluche, va au théâtre, veille un parent malade, regarde un film à la télé ou de vieilles photos, converse avec soi-même, par choix… Ou pas.
On a l’esprit léger, l’avenir nous appartient. On est préoccupé, inquiet, on a des soucis, des chagrins. La famille va s’agrandir ou perdre l’un de ses membres, le chemin semble tracé bien droit, ou tortueux semé d’embûches.
La vie s’enroule à notre cou comme une écharpe, moelleuse ou étouffante. Faire le deuil d’une année c’est la garder en soi, finie et sans plus de surprise, c’est se cogner à elle, à l’âge que nous avions à son passage, c’est donner un tour de plus à l’écharpe. Avancer vers 2016, c’est se retourner sur 2015, buter dessus comme dans des starting blocks avant d’explorer une nouvelle facette de soi, de la frotter aux autres. Je vous souhaite une année agréable et riche en découvertes.
BONNE ANNEE 2016!