De quoi parler cette semaine si on excepte le Mariage et le Palmarès du festival ? Il reste le temps, capricieux, incertain, les vacances qui approchent, la fin d’année scolaire, les impôts à la source, la grève SNCF, le week-end chez tonton Jean, la floraison des jardins, les rhumatismes d’Huguette et la visite chez le vétérinaire du félin rebelle.
Et si on parlait d’amour. Le premier, la cause de tout, la rencontre, le coup de foudre ou d’un soir. Qui fait qu’on est là. Qui peut s’envoler. Le viscéral, qui balaie tout, l’amour parental. Qui nous attrape, ne nous lâche pas, nous enrichit même s’il entrave nos libertés.
L’originel qui nous construit, nous porte, et sans lequel nous ne pourrions transmettre à notre tour le besoin d’aimer. Celui d’une mère, celui d’un père.
Je n’attendrai pas dimanche ni le mois de juin. Je vous garde chaque jour dans mon cœur, Maman, Papa.
Dois-je évoquer l'amour universel, pour son prochain? Le chemin à parcourir pour y parvenir n'est pas toujours évident... Mais on peut considérer, accepter, écouter.