23 mars 2020
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08:00
Je vous décris mon canapé, ma table basse, l'intérieur de mon réfrigérateur, ou le miroir dans mon couloir.
Je cite l'excellent livre que je viens d'achever "Chaque fidélité" de Marco Missiroli, dont l'action se situe à Milan, ville détresse, ou les films grecs des années 50 de Cacoyanis, sur Ciné Classic, dont l'actrice Elli Lambeti illumine la pellicule.
Je me mets à pédaler sur mon tapis de course.
Je passe mon temps au téléphone, mes chats à mes pieds, pour prendre des nouvelles des enfants, de la famille, des amis.
Un petit verre de Crémant à l'heure de l'apéro s'impose.
Des exercices d'expiration, inspiration, sur une musique zen, me feraient le plus grand bien.
Me dire que le bonheur est dans le pré ou chanter "La ballade des gens heureux" le soir à 20h, dope mon mental.
La fête de la musique, annonçant l'été aura lieu ce 21 juin.
Le printemps qui débute signifie renaissance.
Je me risque à parcourir les sites de voyage en ligne.
Je me repasse les photos de mon week-end en Haute Garonne, le mois dernier.
Travailler à la pharmacie, servir, rassurer, soigner, des patients inquiets, aux médecins overbookés, ne devient pas surnaturel.
La période d'isolement imposée depuis mardi, m'apprendra beaucoup sur moi-même.
Confinement rime avec totalement, absolument, unique traitement...
... Quoique la chloroquine, quoique l'azithromycine...