Octobre accroche son wagon en queue du train
Un peu fébrile et titubant, car il revient
D’une virée trop arrosée, une foire aux vins
Avec septembre a festoyé avec entrain
Il sème ses premiers jours gris porteurs de pluie
Ecourte nos soirées et comme l’été s’enfuit
Pose un voile frais et humide sur nos nuits
Et son empreinte doucement pèse sans bruit
Il vit parfois sur des réserves de chaleur
Des records de température, de la douceur
Et sa nuit blanche est un prétexte, un simple leurre
On dirait qu’août s’incruste encore, joyeux, hâbleur
Des feuilles tristes jonchent le sol où elles pourrissent
Et sur le chemin de l’école, des enfants glissent
Octobre se sait en sursis, s’offre un caprice
D’or et de rouge orangé enduit sa pelisse