Adapatation libre et plus ou moins contrôlée de" La Mamma", si Aznavour chante à vos oreilles durant la lecture, j'aurais un peu gagné mon pari... Ils sont venus Ils sont tous là Dès qu’ils ont constaté ce fait Elle est arrivée la cata Ils sont venus...
Je rentre aujourd’hui. Les vacances sont déjà loin car c’est du temps qui pschitt. On les attend avec frénésie, on compte les jours, on envie ceux qui partent avant soi et on jalouse ceux qui, de retour, ont des étoiles plein les yeux. Mais c’est du vent...
Ils entrent timidement le samedi jour de marché, dans l’officine. Choisissent un moment où la foule se fait moins dense ou une période de vacances scolaires. Ils ont l’air sérieux, sont conscients de l’importance de la tâche qui leur incombe. Ils ont...
Il a dit : la prochaine fois je ramène la boite. De chocolats bien sûr. Il y a le plaisir de recevoir, la gourmandise, le goût sucré dans bouche. C’est ce à quoi on pense tout d’abord. Il y a la période aussi. Quand les chocolats circulent, c’est que...
J’aime assez l’idée d’un livre voyageur qui parcourt le monde par la poste. Et dont les pages sont couvertes d’empreintes, de poussière de tous les pays. Pliées, chiffonnées, par des lecteurs curieux et avides. Dont les mots, entourés, soulignés, ajoutés...
Les vacances, il se peut que se soit ça. Du bruit, des cris, et pas un carré de libre sur la plage. La queue chez le marchand de glace et réserver deux jours auparavant au restaurant du bord de mer, toujours plein de célébrités, de Porsches garées sur...
Ce que j’aime dans la cuisine libanaise ce sont les mezze. Les mélanges, une multitude de petits plats dont je ne citerai pas les noms parce qu’étrangement je n’ai pas envie de parler de cuisine. On les apporte ensemble à table, tous mélangés, accompagnés...
Il est entré dans l’officine d’un pas lent et hésitant, en appui sur une canne, un feutre lui couvrait le crâne. Sa voix chevrotait mais ses yeux noirs pétillaient, il savait parfaitement ce qu’il voulait : un médicament pour le transit. J’ai annoncé...
Un été lourd et raieux se profile en mai Lilas, glycines, hortensias bordent les allées Tant de parfums entêtants hantent les chemins Ivres de joie les enfants nous lâchent la main Dans leurs veines coule une sève, puissant élixir Commande de désobéir,...
Honorer dignement l’anniversaire de mon frère dès le premier avec toute la famille, le champagne et les bulles l’emportant sur le muguet et la fête du travail. Profiter d’une escapade de quelques jours à Berlin, afin de me vivre étrangère avec dans les...
143ème jeudi en poésie chez Enriqueta pour les Croqueurs de mots, évoquer une étrange maladie. J’ai choisi de me baser sur le poème d’Emile Verhaeren, Un saule, ou tout au moins sur la portion tronquée que j’avais apprise au CE1ou CE2. Cette rage-là,...
Pour le défi 141 chez Enriqueta pour les Croqueurs de mots, je pouvais emprunter le thème : A la veillée. Ce sont les marées du siècle, a-t-on dit. Et c’est à voir, à entendre, à respirer. Des vagues hurlantes, des langues d’eau verte bouillonnantes,...
Défi 140 d’après image chez Jeanne Fadosi pour les Croqueurs de mots Viens papa suis-moi, allons remplir le panier de fleurs des champs. Le Roi est de retour, c’est notre maître qui l’a dit. Il l’a noté aussi, j’ai ramassé sa plume tout à l’heure et l’ai...
Evoquer la résistance est le 139ème défi lancé par Enriqueta pour les Croqueurs de mots. Elle est le symbole d'une résistance par l’écriture. Ses phrases sont celles d'une enfant mûrie trop vite ou d'une adulte ne souhaitant pas perdre ses illusions....
Voici comment j’aimerais voir se dérouler l’année. Je souhaiterais d’abord que le pire soit derrière nous, que tout ce qui est malsain, horrible, inhumain soit le passé. Il reste onze mois pour démentir des prédictions maléfiques et veiller à ce que nos...
Thème libre pour ce jeudi en poésie chez Lilousoleil pour les Croqueurs de mots M’installer au bureau devant l’ordinateur Penser que chaque lettre apporte une couleur En barbouillant l’écran aux tons de l’arc en ciel En le couvrant d’argent tout juste...
Commentaire sur photo pour le défi 134 chez Jill-bill pour les Croqueurs de mots En te regardant maîtresse, je me sens l’âme poète. Toutes ces caresses entre nous, tous ces baisers dans ma fourrure, tous ces mots doux que tu susurres, tout cela m’émeut...
Cette quinzaine chez Quai des rimes pour les Croqueurs de mots de mots, le défi 131 est : chance Et si c’était ça la chance. Un compartiment pour deux, toi et moi, levés aux aurores et bercés par le train qui nous mène ailleurs, où le plus beau reste...
Defi 131 lancé par Quai des rimes pour les Croqueurs de mots, thème: la chance Ce fut spontané, enthousiaste et bon enfant Coloré, bruyant, et parfois assourdissant Trajet symbolique, des Invalides au Sénat Parcours touristique, ils n’étaient pas là pour...
123ème Défi pour les Croqueurs de mots, chez jill-bill : dans la peau d’un agent immobilier chargé de la vente du bien ci-dessus. Comment c’est un taudis ! On voit bien que vous n’avez pas l’œil du poète. Allez, il faut vous dérider un peu, laissez tomber...
Retourner travailler c’est un peu ça. Poser un dragon sur les vacances. Mais il est bienveillant, il ne crache pas de feu. Il nous indique simplement qu’il est temps de passer à autre chose. Nous sommes amenés à retrouver la routine. Avec d’étroites fenêtres...
Septembre estime que son rôle est terminé. Fini de briller, de chauffer, de maintenir aux jours une longueur raisonnable. Il sait que nous sommes rentrés, ravis, reposés. Nous étions entre parenthèses, sortis de nous-mêmes et ailleurs. Nous venons juste...
Inscrit au sol comme ça on se demande si ce n’est pas une invitation à se taire pendant qu’il passe, ou à s’arrêter parce qu’il se cache derrière l’une des portes des maisons alentour. Un attrape-couillon servant à garder les yeux baissés et à heurter...
Pour apprécier cet éloge faut-il réellement connaître Saint John Perse, Paul Claudel ou Léopold Sedar Senghor ? Être féru de poésie hermétique, très littéraire, avoir lu Rimbaud, avoir des notions d’alexandrin, de rythme, se passionner pour un style laudateur...
Emile Verhaeren parle d’un saule et déclare l’aimer comme un homme. Cet arbre-là je ne lui connais pas de nom. Et s’il me plaît, c’est parce qu’il ploie. Parce qu’il n’est pas d’un bloc, inébranlable. Avec un tronc solide à l’écorce rongée mais coriace....